Que pense réellement Donald Trump d'Apple (et de l'univers tech) ?
Par Laurence - Publié le
Lors de sa campagne, le président Trump a montré des idées bien arrêtées face aux entreprises technologiques, ce qui n'a pas manqué de susciter de nombreuses craintes -notamment en matière de protection des données personnelles.
Donald Trump entend, en effet, poser de nouvelles règles dans l'univers tech américain et défend un contrôle plus strict de l'accès à Internet. Il voudrait
Durant les débats publics, Trump s'est montré réticent au principe de neutralité du net avant d'adopter une position ambiguë où il se disait favorable à une sorte de formule à deux vitesses avec un service de base pour tous et des options payantes à la clé, sans pour autant préciser lesquelles -ce qui, soyons honnête, va de tout de même à l’encontre de la notion.
Enfin, le président ne porte pas -publiquement du moins- Apple et Tim Cook dans son cœur, ce dernier ayant par ailleurs défendu Hillary CLinton en soutenant une levée de fond pour le candidat républicain Paul Ryan. En avril 2016, Trump déclarait :
La Silicon Valley peut donc craindre la présidence Trump, d'autant que ce dernier entend réformer la politique d’immigration, allant à l'encontre des idées défendues par la majorité des dirigeants de start-up ou de groupes tech, qui désirent faciliter l’entrée sur le territoire des immigrés et satisfaire leurs besoins en main d’œuvre. Parmi ses cibles, on trouve Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du Washington Post (fervent soutien d'Hillary Clinton) ou Mark Zuckerberg, qui soutient une réforme de simplification administrative pour les travailleurs étrangers.
Un comble, quand on sait que le milliardaire détient lui-même entre 1,1 million et 2,25 millions de dollars d'actions Apple (en plus de ses actions Google, Alphabet et Amazon) ! Pour autant, après une campagne médiatique sanglante, l'homme a offert un discours présidentiel, saluant les qualités de son adversaire vaincu -bien loin du
Il reste donc à attendre la position du président, qui pourrait différer de celle du candidat...
Source
Donald Trump entend, en effet, poser de nouvelles règles dans l'univers tech américain et défend un contrôle plus strict de l'accès à Internet. Il voudrait
fermer certaines parties d’Internet pour empêcher les militants de l’organisation terroriste État islamique d'influencer les jeunes les plus impressionnables. Pour ce faire, il propose de mettre à profit
les esprits brillants de la Silicon Valley au travailen leur demandant de passer le cyberespace au peigne fin -quoi de plus simple. Pour assurer la sécurité nationale, il voudrait également laisser les services de renseignement installer des programmes de surveillance dans les produits technologiques. Belles perspectives d'avenir...
Durant les débats publics, Trump s'est montré réticent au principe de neutralité du net avant d'adopter une position ambiguë où il se disait favorable à une sorte de formule à deux vitesses avec un service de base pour tous et des options payantes à la clé, sans pour autant préciser lesquelles -ce qui, soyons honnête, va de tout de même à l’encontre de la notion.
Enfin, le président ne porte pas -publiquement du moins- Apple et Tim Cook dans son cœur, ce dernier ayant par ailleurs défendu Hillary CLinton en soutenant une levée de fond pour le candidat républicain Paul Ryan. En avril 2016, Trump déclarait :
Je vais forcer Apple à arrêter de fabriquer ses iPhone et ordinateurs en Chine-sans pour autant préciser comment. De même, fidèle à ses idéaux, il n'a pas caché sa position lors de l'affaire de l'iPhone 5C du tireur de San Bernardino, quand il demandait un boycott des produits de la Pomme en février dernier, dans une tentative pour forcer l'entreprise à se conformer aux demandes du FBI.
La Silicon Valley peut donc craindre la présidence Trump, d'autant que ce dernier entend réformer la politique d’immigration, allant à l'encontre des idées défendues par la majorité des dirigeants de start-up ou de groupes tech, qui désirent faciliter l’entrée sur le territoire des immigrés et satisfaire leurs besoins en main d’œuvre. Parmi ses cibles, on trouve Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du Washington Post (fervent soutien d'Hillary Clinton) ou Mark Zuckerberg, qui soutient une réforme de simplification administrative pour les travailleurs étrangers.
Un comble, quand on sait que le milliardaire détient lui-même entre 1,1 million et 2,25 millions de dollars d'actions Apple (en plus de ses actions Google, Alphabet et Amazon) ! Pour autant, après une campagne médiatique sanglante, l'homme a offert un discours présidentiel, saluant les qualités de son adversaire vaincu -bien loin du
Crooked Hillary(Hillary la véreuse).
Il reste donc à attendre la position du président, qui pourrait différer de celle du candidat...
Source