Apple poursuivie pour avoir sauté les repas (de ses salariés)
Par Laurence - Publié le
La Cour supérieure de San Diego entendra -aujourd'hui- d'anciens employés d'Apple, dans le cadre de l'action pour violations du droit du travail dirigée contre leur ancien employeur.
La société de Cupertino est, en effet, poursuivie pour non respect des temps de pause et de repas ainsi que des retards abusifs dans le règlement des soldes de tout compte (digne d'un contentieux prud’homal bien de chez nous).
Le Code du travail local prévoit, en effet, un temps de repas de 30 minutes pour toute période de travail de plus de 5 heures et 10 minutes de pause toutes les 4 heures de travail. Ce régime -plus favorable qu'en France- n'aurait pas été appliqué (NDLR : le droit commun n'offre que 20 minutes consécutives de pause pour toute journée dépassant 6 heures). De plus, il semblerait que la Société à la pomme se soit montrée récalcitrante à payer les salaires de ses employés sur le départ.
La firme risque bien plus que les 1500 euros pour travail de nuit, auxquels elle a été condamnée en France en 2013. En cas de succès pour les ex-salariés, la décision vaudra pour tous les employés d'Apple en Californie, qui ont travaillé entre le 16 Décembre 2007 et le jour du procès (soit environ 18 000 personnes sur 9 ans). Tout règlement serait alors divisé à parts égales entre les différentes parties à l'action. Mais c'est sans compter les dommages et intérêts, dont le montant demandé n'a pas été communiqué...
Source
La société de Cupertino est, en effet, poursuivie pour non respect des temps de pause et de repas ainsi que des retards abusifs dans le règlement des soldes de tout compte (digne d'un contentieux prud’homal bien de chez nous).
Le Code du travail local prévoit, en effet, un temps de repas de 30 minutes pour toute période de travail de plus de 5 heures et 10 minutes de pause toutes les 4 heures de travail. Ce régime -plus favorable qu'en France- n'aurait pas été appliqué (NDLR : le droit commun n'offre que 20 minutes consécutives de pause pour toute journée dépassant 6 heures). De plus, il semblerait que la Société à la pomme se soit montrée récalcitrante à payer les salaires de ses employés sur le départ.
La firme risque bien plus que les 1500 euros pour travail de nuit, auxquels elle a été condamnée en France en 2013. En cas de succès pour les ex-salariés, la décision vaudra pour tous les employés d'Apple en Californie, qui ont travaillé entre le 16 Décembre 2007 et le jour du procès (soit environ 18 000 personnes sur 9 ans). Tout règlement serait alors divisé à parts égales entre les différentes parties à l'action. Mais c'est sans compter les dommages et intérêts, dont le montant demandé n'a pas été communiqué...
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