Pour son redressement fiscal de 13 millards d'euros, Apple a choisi de ne pas recourir à un lobby face à la Commission Européenne. Une décision qui n'est pas surprenante, quand on sait qu'elle dépense peu dans ce domaine : moins de
900 000 euros en 2015 et seulement cinq personnes à temps partiel. C'est bien moins que ses concurrents : Alphabet (Google), par exemple, a consacré plus de 5 millions d'euros l'année dernière et y occupe plus de 10 salariés à temps plein. Pour autant, un lobbying européen important aurait-il permis d'anticiper et de protéger Apple contre des investigations
antitrust
?
Une source proche de la Commission prétend que cela n'aurait rien changé. [
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