Quand Google menace une YouTubeuse lors d'une interview avec Juncker (UE)
Par Laurence - Publié le
Mercredi dernier, JC Juncker, président de la Commission Européenne, s'adonnait à l'exercice médiatique de l'interview en direct sur YouTube. Pour autant, cette dernière n'aurait pas été aussi spontanée qu'on aurait pu le penser.
En effet, une des intervenantes, Laetitia du blog
En effet, loin des sujets généraux des autres intervenants - tels que la guerre, la faim dans le monde, le chômage, les études ou la vie privée - la française choisit finalement de trancher avec des sujets politiques qui dérangent. Elle interroge sur la nomination de Barroso chez Goldmans Sachs (Juncker avoue que c'est un ami...), les lobbys, les perturbateurs endocriniens. Elle interpelle également le président sur son rôle dans la lutte contre l'évasion fiscale – ce qui lui vaut d'ailleurs une remarque sur la
La réaction ne se fait pas attendre puisqu'elle est convoquée dès le lendemain de l'interview chez Google. L'interview est passée, sa video est publiée, elle craint le pire. Mais, contre toute attente, elle se voit curieusement proposer une mission d'un an en tant qu'ambassadrice de YouTube, ce qu'elle refuse au vu de ses convicitions personnelles.
Depuis, Youtube se défend en présentant son intervention comme
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En effet, une des intervenantes, Laetitia du blog
Le Corps, la Maison et l’Espritdénonce sur sa chaîne :
Comment Youtube m'a menacée pour plaire au président Juncker. La YouTubeuse écolo estime qu'on a
cherché à l'influenceret qu'elle s'est
sentie carrément menacée. On peut effectivement nourrir de sérieux doutes avec sa video (en caméra cachée), où elle discute avec un membre du staff - tentant de la faire changer d'avis.
C’est déjà une question hyper difficile à répondre pour Mr. Juncker, tu parles du lobby des sociétés. A un moment, tu ne vas pas non plus te mettre à dos la Commission européenne et Youtube, et tous les gens croient en toi. Enfin, sauf si tu comptes pas faire long feu sur Youtube.
En effet, loin des sujets généraux des autres intervenants - tels que la guerre, la faim dans le monde, le chômage, les études ou la vie privée - la française choisit finalement de trancher avec des sujets politiques qui dérangent. Elle interroge sur la nomination de Barroso chez Goldmans Sachs (Juncker avoue que c'est un ami...), les lobbys, les perturbateurs endocriniens. Elle interpelle également le président sur son rôle dans la lutte contre l'évasion fiscale – ce qui lui vaut d'ailleurs une remarque sur la
condescendance française.
La réaction ne se fait pas attendre puisqu'elle est convoquée dès le lendemain de l'interview chez Google. L'interview est passée, sa video est publiée, elle craint le pire. Mais, contre toute attente, elle se voit curieusement proposer une mission d'un an en tant qu'ambassadrice de YouTube, ce qu'elle refuse au vu de ses convicitions personnelles.
Depuis, Youtube se défend en présentant son intervention comme
des conseils sur la manière de formuler [des questions difficiles], et de conclure que
comme l’atteste sa vidéo de l’interview, elle a eu l’opportunité de poser toutes les questions qu’elle avait préparées. Cela suffira-t-il à convaincre ?
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