Eddy Cue et Craig Federighi dévoilent les secrets de Plans
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Fast Company publie aujourd'hui la seconde partie de son entretien avec Eddy Cue et Craig Federighi, qui se confient plus en détails sur le travail réalisé autour de Plans.
Le responsable des services de Cupertino explique notamment que le principal problème de la cartographie est que la base est en constante évolution, avec la fermeture et l'ouverture des commerces et points d'intérêt, les changements de nom des rues ou encore la modification des voies de circulation.
Au début du développement d'Apple Maps, la société n'était pas préparée à ces changements permanents, et a dû s'adapter rapidement en développant sa technologie et en embauchant du personnel supplémentaire. Eddy Cue précise que les données remontées par les clients permettent souvent d'améliorer la plateforme, ainsi lorsqu'un nombre important d'utilisateurs téléchargent une application pour le golf depuis un même endroit, la société lance automatiquement des recherches pour savoir si un nouveau parcours a ouvert dans les environs.
Ces recherches peuvent généralement être effectuées à distance, par internet ou par téléphone, ou
Craig Federighi et Eddy Cue ne manquent pas de préciser que ces informations sont remontées de manière totalement anonyme, et ne peuvent être utilisées pour surveiller les habitudes et déplacements des utilisateurs. Toutes les données utilisées pour les fonctions pro-actives sont quant à elles conservées en local, dans nos smartphones, et ne transitent jamais par les serveurs de Cupertino.
Pour revenir à Plans, les deux vice-présidents d'Apple se disent déçus de l'image dont souffrent encore aujourd'hui ses cartes, et qui remontent souvent au fiasco qui avait suivi leur lancement en 2012. Les choses ont beaucoup évolué depuis et continueront rapidement de le faire, promet-on aujourd'hui chez Apple en rappelant que Plans est un élément central sur toutes leurs plateformes.
On n'en saura malheureusement pas plus pour le moment au sujet de ces futures évolutions, sans doute parce qu'elles concernent un certain projet de véhicule tenu secret, et il faudra se contenter d'un indice laissant espérer davantage de fonctions pro-actives.
Les deux compères reconnaissent également qu'Apple n'a pas toujours été parfaite, et qu'il faut logiquement s'attendre à d'autres erreurs dans le futur, cependant Eddy Cue estime que sa société en fait moins aujourd'hui qu'elle n'a pu en faire dans le passé, et qu'il est plutôt de bonne augure que les clients s'attendent à un niveau largement supérieur aux standards du marché.
Notre champion de karaoké préféré rappelle par ailleurs que l'iPhone est un véritable OVNI en termes de parts de marché, et que si chaque nouveau produit d'Apple est régulièrement comparé au smartphone, il est quasiment impossible de rencontrer à nouveau un tel succès.
Enfin, Eddy Cue affirme que l'ère Tim Cook n'est pas vraiment différente de l'époque où Steve Jobs dirigeait la compagnie, et que les deux CEO sont très exigeants, malgré une approche assez différente.
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Le responsable des services de Cupertino explique notamment que le principal problème de la cartographie est que la base est en constante évolution, avec la fermeture et l'ouverture des commerces et points d'intérêt, les changements de nom des rues ou encore la modification des voies de circulation.
Au début du développement d'Apple Maps, la société n'était pas préparée à ces changements permanents, et a dû s'adapter rapidement en développant sa technologie et en embauchant du personnel supplémentaire. Eddy Cue précise que les données remontées par les clients permettent souvent d'améliorer la plateforme, ainsi lorsqu'un nombre important d'utilisateurs téléchargent une application pour le golf depuis un même endroit, la société lance automatiquement des recherches pour savoir si un nouveau parcours a ouvert dans les environs.
Ces recherches peuvent généralement être effectuées à distance, par internet ou par téléphone, ou
dans le pire des casen envoyant une personne vérifier sur place. Les données des clients peuvent par ailleurs être utilisées dans certains cas pour analyser les conditions de circulation ou détecter d'éventuelles déviations.
Craig Federighi et Eddy Cue ne manquent pas de préciser que ces informations sont remontées de manière totalement anonyme, et ne peuvent être utilisées pour surveiller les habitudes et déplacements des utilisateurs. Toutes les données utilisées pour les fonctions pro-actives sont quant à elles conservées en local, dans nos smartphones, et ne transitent jamais par les serveurs de Cupertino.
Pour revenir à Plans, les deux vice-présidents d'Apple se disent déçus de l'image dont souffrent encore aujourd'hui ses cartes, et qui remontent souvent au fiasco qui avait suivi leur lancement en 2012. Les choses ont beaucoup évolué depuis et continueront rapidement de le faire, promet-on aujourd'hui chez Apple en rappelant que Plans est un élément central sur toutes leurs plateformes.
On n'en saura malheureusement pas plus pour le moment au sujet de ces futures évolutions, sans doute parce qu'elles concernent un certain projet de véhicule tenu secret, et il faudra se contenter d'un indice laissant espérer davantage de fonctions pro-actives.
Les deux compères reconnaissent également qu'Apple n'a pas toujours été parfaite, et qu'il faut logiquement s'attendre à d'autres erreurs dans le futur, cependant Eddy Cue estime que sa société en fait moins aujourd'hui qu'elle n'a pu en faire dans le passé, et qu'il est plutôt de bonne augure que les clients s'attendent à un niveau largement supérieur aux standards du marché.
Notre champion de karaoké préféré rappelle par ailleurs que l'iPhone est un véritable OVNI en termes de parts de marché, et que si chaque nouveau produit d'Apple est régulièrement comparé au smartphone, il est quasiment impossible de rencontrer à nouveau un tel succès.
Enfin, Eddy Cue affirme que l'ère Tim Cook n'est pas vraiment différente de l'époque où Steve Jobs dirigeait la compagnie, et que les deux CEO sont très exigeants, malgré une approche assez différente.
Je n'ai jamais voulu décevoir Steve. Je ne veux jamais décevoir Tim. Et je ressens cela avec des personnes comme mon père. J'étais là du temps de [l'ancien CEO Michael] Spindler et des autres gars, et je n'étais pas comme ça avec eux. C'est une qualité qui les rend uniques. Maintenant, leur approche est très différente. Steve était souvent en train de nous crier au visage, et Tim est plus calme, plus cérébral dans son approche. Mais vous avez le même sentiment. Et quand vous décevez Tim, mais s'il ne vous crie pas dessus, vous ressentez la même chose.
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