Apple serait trop dure en affaires pour développer sa plateforme de streaming vidéo
Par Arthur de la Brosse - Publié le
S'il se murmure depuis près d'un an qu'Apple cherche à concurrencer Netflix en lançant sa propre plateforme de streaming vidéo, l'annonce de ce nouveau service semble de plus en plus incertaine, et la faute incomberait au moins en partie aux méthodes de négociations de la Pomme, révèle cette semaine le Wall Street Journal.
Eddy Cue se montrerait en effet particulièrement dur en affaires, et camperait sur ses positions pour tenter d'imposer un cadre très strict aux sociétés de production telles que CBS, 21st Century Fox ou encore Disney. Le vice-président de Cupertino se laisserait par ailleurs aller à quelques excès de confiance, résumés par certains dirigeants de ces grandes maisons américaines par les mots
Souvent remarquée pour ses tenues (parfois un peu trop) colorées, Eddy Cue aurait même participé à d'importantes négociations en chemise hawaïenne, pieds nus dans ses tennis, face à une assemblée de présidents encostardés.
Si cette anecdote rappellera à certains l'esprit rebelle et décontracté de Steve Jobs, le responsable des services d'Apple n'aurait visiblement pas été aussi convaincant qu'iPapy, et aucun accord n'aurait finalement été convenu entre les majors du cinéma et la firme de Cupertino.
La Pomme semble avoir désormais changé son fusil d'épaule et permet aux distributeurs de proposer leur propre application sur l'Apple TV, tout en se lançant elle-même dans la production de contenus et d'émissions. La société n'aurait toutefois pas totalement abandonné son projet de plateforme payante donnant accès à un vaste catalogue, et mènerait actuellement plusieurs discussions avec de hauts responsables de l'industrie du cinéma et de la télévision.
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Eddy Cue se montrerait en effet particulièrement dur en affaires, et camperait sur ses positions pour tenter d'imposer un cadre très strict aux sociétés de production telles que CBS, 21st Century Fox ou encore Disney. Le vice-président de Cupertino se laisserait par ailleurs aller à quelques excès de confiance, résumés par certains dirigeants de ces grandes maisons américaines par les mots
Nous sommes Apple..
Souvent remarquée pour ses tenues (parfois un peu trop) colorées, Eddy Cue aurait même participé à d'importantes négociations en chemise hawaïenne, pieds nus dans ses tennis, face à une assemblée de présidents encostardés.
Si cette anecdote rappellera à certains l'esprit rebelle et décontracté de Steve Jobs, le responsable des services d'Apple n'aurait visiblement pas été aussi convaincant qu'iPapy, et aucun accord n'aurait finalement été convenu entre les majors du cinéma et la firme de Cupertino.
La Pomme semble avoir désormais changé son fusil d'épaule et permet aux distributeurs de proposer leur propre application sur l'Apple TV, tout en se lançant elle-même dans la production de contenus et d'émissions. La société n'aurait toutefois pas totalement abandonné son projet de plateforme payante donnant accès à un vaste catalogue, et mènerait actuellement plusieurs discussions avec de hauts responsables de l'industrie du cinéma et de la télévision.
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