La réalité au delà du jeu #pokemongo
Par Laurence - Publié le
En quelques jours, le monde s'est retrouvé submergé par des petites créatures bondissantes, créant parfois des situations ubuesques.
Devant le lancement à plusieurs vitesses pour des raisons techniques mais également marketing, Michael Petit, Head of mobility chez Check Point Software Technologies, souligne le danger pour les utilisateurs à utiliser des serveurs non officiels ou à créer des comptes sur des serveurs étrangers (bien que cela ne soit pas techniquement interdit).
En outre, avec le développement de ce type de jeux virtuels, les experts de la cyber sécurité sont inquiets : entre les joueurs qui se mettent en danger - consciemment ou non - et les criminels qui y voient un moyen d'arriver à leurs fins (vols, agressions ou autres), les premiers jours ont montré une recrudescence de faits divers.
Du côté de la police américaine, on trouve une adolescente qui trébuche sur un cadavre en rase campagne alors qu'elle se livrait à la pêche au pokémon aquatique, des cambrioleurs armés qui utilisent l'application pour attirer leurs victimes en des endroits isolés, puis des adolescents avec un pistolet qui délestent une douzaine d'utilisateurs de leurs possessions ou encore un joueur poignardé en Oregon. On vous parlait également de deux marines ayant permis d'apréhender un homme suspecté de meutre.
La liste est longue : on a vu des localisations inappropriées comme le Musée de l'Holocauste en Allemagne, un cimetière ou des crématoriums aux Etats-Unis ou plusieurs postes de police américains et australiens. On a trouvé un joueur pour le moins accro qui découvre un pokémon sur le lit d'hopital de sa compagne en plein travail. Ou encore un membre de la communauté LGBT du Kansas qui remarque que leur fervent opposant - la Westboro Baptist Church - est virtuellement un gymnase PoGo. Qu'à cela ne tienne, il le revendique et le renomme “LoveIsLove” forçant l'Eglise à créer son propre compte afin de reprendre possession virtuelle de leur lieu de culte.
Face à cette situation, la tentation des autorités d'interdire ou restreindre le jeu (annulation de la PokéParty au parc du Luxembourg, interdiction de jouer sur les sites de la NASA, messages d'alertes sur les routes) ou celle des gouvernements de légiférer est aussi grande que l'enjeu est réel.
Source
Devant le lancement à plusieurs vitesses pour des raisons techniques mais également marketing, Michael Petit, Head of mobility chez Check Point Software Technologies, souligne le danger pour les utilisateurs à utiliser des serveurs non officiels ou à créer des comptes sur des serveurs étrangers (bien que cela ne soit pas techniquement interdit).
En outre, avec le développement de ce type de jeux virtuels, les experts de la cyber sécurité sont inquiets : entre les joueurs qui se mettent en danger - consciemment ou non - et les criminels qui y voient un moyen d'arriver à leurs fins (vols, agressions ou autres), les premiers jours ont montré une recrudescence de faits divers.
Du côté de la police américaine, on trouve une adolescente qui trébuche sur un cadavre en rase campagne alors qu'elle se livrait à la pêche au pokémon aquatique, des cambrioleurs armés qui utilisent l'application pour attirer leurs victimes en des endroits isolés, puis des adolescents avec un pistolet qui délestent une douzaine d'utilisateurs de leurs possessions ou encore un joueur poignardé en Oregon. On vous parlait également de deux marines ayant permis d'apréhender un homme suspecté de meutre.
La liste est longue : on a vu des localisations inappropriées comme le Musée de l'Holocauste en Allemagne, un cimetière ou des crématoriums aux Etats-Unis ou plusieurs postes de police américains et australiens. On a trouvé un joueur pour le moins accro qui découvre un pokémon sur le lit d'hopital de sa compagne en plein travail. Ou encore un membre de la communauté LGBT du Kansas qui remarque que leur fervent opposant - la Westboro Baptist Church - est virtuellement un gymnase PoGo. Qu'à cela ne tienne, il le revendique et le renomme “LoveIsLove” forçant l'Eglise à créer son propre compte afin de reprendre possession virtuelle de leur lieu de culte.
Face à cette situation, la tentation des autorités d'interdire ou restreindre le jeu (annulation de la PokéParty au parc du Luxembourg, interdiction de jouer sur les sites de la NASA, messages d'alertes sur les routes) ou celle des gouvernements de légiférer est aussi grande que l'enjeu est réel.
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