Un drone pour la fête des pères ? Quelques recommandations d'usage
Par Laurence - Publié le
Ainsi, si l'on vous offrait un drone, il faut savoir que leur utilisation reste très encadrée en raison des risques potentiels pour les personnes et les installations.
La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), en collaboration avec la CNIL, les constructeurs, la fédération professionnelle du drone civil et la fédération française d’aéromodélisme, a élaboré une notice d’avertissement sur les règles d’usage d’un drone de loisir à destination des consommateurs que vous pouvez trouver sur leur site.
Parmi elle, entre autres il ne faudra jamais perdre son drone de vue (ainsi si on veut débusquer le nid de goélands argentés sur le toit, on n’oubliera pas de monter au préalable sur le toit), le faire voler la nuit ou à plus de 150 mètres de hauteur, survoler l’espace public en ville ou des personnes, s'approcher des aérodromes ou des sites classés sensibles.
Dans l’hypothèse où le drone serait doté de caméra / micro / capteur, il vous sera interdit de diffuser ou vendre toutes prises de vue sans l’accord des personnes concernées (passants, voisins, propriétaires des lieux etc…). Il faudra également être en mesure de sécuriser les transmissions sans fil avec le drone en mouvement, de même que le stockage des données.
A défaut, la responsabilité pénale du propriétaire (utilisateur) du drone pourrait être engagée en fonction des manquements constatés. Par exemple, si en cherchant le fameux nid de goéland, le drone venait à filmer - par mégarde - la voisine en bikini (ou autre), cette dernière pourrait bien nous poursuivre pour violation de sa vie privée…
Pour le reste, n'oublions pas que la CNIL a mis en ligne des recommandations en matière notamment de choix de mots de passe (on a beau être patron de Facebook...), de stockage de données, de confidentialité ou d'anonymat, d'hameçonnage, de piratage, de vol etc.
CNIL : "Un objet connecté en cadeau ? N’oubliez pas de sécuriser son utilisation !"