Les pieds dans le tapis
Par Contributeur - Publié le
On dirait que Sony va finir par se prendre les pieds dans le tapis, à force de vouloir avancer en reculant… On sait que le constructeur nippon a une situation bien particulière, puisqu'il vend non seulement le contenant (ou le hardware) avec ses produits électroniques -des walkmans aux téléviseurs-, et le contenu (ou software), à travers les 2 studios US de cinéma qu'il détient, et leurs catalogues de films.
Cette situation particulière a très rapidement poussé Sony à mettre en place une politique commerciale difficile, parce que souvent contradictoire. Avec la multiplication des appareils numériques de loisirs, qu'il s'agisse d'APN, de lecteurs de musique, de magnétoscopes - ou de PSX - équipés d'un disque dur et d'un graveur DVD…, les envies de dupliquer les contenus se sont multipliées. Les gens ont du mal à admettre que ce qu'ils ont faits pendant des décennies, à savoir une copie pour un ami d'un disque possédé sur une casette audio, ou celle d'un film sur une cassette vidéo, et qui, bien qu'ayant toujours été considérées comme illégales, étaient cependant jusqu'à présent tolérées devant la qualité imparfaite des copies produites, les gens ont donc du mal à réaliser que cela soit est devenu subitement à ce point un danger pour les majors, qu'elles sortent l'artillerie lourde pour tenter, vainement, d'y mettre fin. D'un côté, les marketeurs de Sony vantaient les prouesses technologiques, et notamment leurs possibilités de dupliquer vite et bien les contenus. Et de l'autre côté, sous la pression des filiales de Sony détenteurs de droits de ces contenus, le constructeur essaiyait de multiplier les verrous pour freiner la duplication des contenus.
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insi, on a vu se généraliser le nombre de CD audio protégés (officiellement, du moins) contre la copie. On a vu aussi sur la PSX (la PS2 équipé d'un tuner TV, d'un disque dur et d'un graveur de DVD), la liste des fichiers reconnus, et utilisables, se rétrécir comme une peau de chagrin par rapport à celle qui avait été initialement annoncé par Sony. On a assisté au développement des techniques gestion des droits, comme l'ATRAC, devenu obligatoire dans tous les lecteurs de musique digitaux de Sony depuis quelques années, et empêchant l'utilisation libre des morceaux de musiques, même lorsqu'il sont légalement acquis, par une série de limitations et de restrictions.
Mais les ventes de Sony ne sont plus au beau fixe depuis quelques années : la faille qui sépare Sony de son grand concurrent Matsushita, se transforme peu à peu en faille abyssale (6,71 trillions de yens de dettes à rembourser, dont 406 billions de yens d'ici 2005). Les marchés financiers sont bien conscients de cette évolution car si l'action Sony était à 16 300 ¥ début 2 000, elle ne vaut plus que 3 740 ¥ quatre ans après! Sony est entrain d'être obligé de passer par les fourches caudines, et de revenir sur sa politique du
t donc, un pas en avant, trois pas en arrière : Sony est en train de revenir sur sa politique. Première annonce il y a peu : les lecteurs de musique numérique, et autre MD, vont dorénavant revenir au support du MP3. Finie la politique d'imposer à l'utilisateur que des formats propriétaires et/ou protégés, le MP3 est désormais proposé. Pour la PSX aussi, Sony a été obligé de faire marche arrière. Une mise à jour du firmware a permis devant les plaintes des clients d'ajouter les formats initialement prévus, et qui n'étaient pas présent le jour de la commercialisation officiellement par, officiellement, "manque de temps ". Enfin, iptsos vient d'annoncer que Sony aurait finalement décidé de cesser d'inclure une protection dans ses CD audio, qui empêchent la lecture sur les ordinateurs, du moins sur les PC. Sony semble avoir compris que cela ne freinait que de façon marginale le piratage (les personnes voulant échanger illégalement les morceaux de musique trouvant toujours le moyen de contourner les protections). Par contre, les acheteurs de CD audio, qui ne pouvaient écouter leur CD dans leur autoradio, ou copier les morceaux de leurs CD légalement acquis, dans leur iPod, seront contents de ce revirement.
Cette situation particulière a très rapidement poussé Sony à mettre en place une politique commerciale difficile, parce que souvent contradictoire. Avec la multiplication des appareils numériques de loisirs, qu'il s'agisse d'APN, de lecteurs de musique, de magnétoscopes - ou de PSX - équipés d'un disque dur et d'un graveur DVD…, les envies de dupliquer les contenus se sont multipliées. Les gens ont du mal à admettre que ce qu'ils ont faits pendant des décennies, à savoir une copie pour un ami d'un disque possédé sur une casette audio, ou celle d'un film sur une cassette vidéo, et qui, bien qu'ayant toujours été considérées comme illégales, étaient cependant jusqu'à présent tolérées devant la qualité imparfaite des copies produites, les gens ont donc du mal à réaliser que cela soit est devenu subitement à ce point un danger pour les majors, qu'elles sortent l'artillerie lourde pour tenter, vainement, d'y mettre fin. D'un côté, les marketeurs de Sony vantaient les prouesses technologiques, et notamment leurs possibilités de dupliquer vite et bien les contenus. Et de l'autre côté, sous la pression des filiales de Sony détenteurs de droits de ces contenus, le constructeur essaiyait de multiplier les verrous pour freiner la duplication des contenus.
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insi, on a vu se généraliser le nombre de CD audio protégés (officiellement, du moins) contre la copie. On a vu aussi sur la PSX (la PS2 équipé d'un tuner TV, d'un disque dur et d'un graveur de DVD), la liste des fichiers reconnus, et utilisables, se rétrécir comme une peau de chagrin par rapport à celle qui avait été initialement annoncé par Sony. On a assisté au développement des techniques gestion des droits, comme l'ATRAC, devenu obligatoire dans tous les lecteurs de musique digitaux de Sony depuis quelques années, et empêchant l'utilisation libre des morceaux de musiques, même lorsqu'il sont légalement acquis, par une série de limitations et de restrictions.
Mais les ventes de Sony ne sont plus au beau fixe depuis quelques années : la faille qui sépare Sony de son grand concurrent Matsushita, se transforme peu à peu en faille abyssale (6,71 trillions de yens de dettes à rembourser, dont 406 billions de yens d'ici 2005). Les marchés financiers sont bien conscients de cette évolution car si l'action Sony était à 16 300 ¥ début 2 000, elle ne vaut plus que 3 740 ¥ quatre ans après! Sony est entrain d'être obligé de passer par les fourches caudines, et de revenir sur sa politique du
verrou massifqui a fait fuir le consommateur pour essayer d'améliorer ses ventes, et calmer ses actionnaires...
t donc, un pas en avant, trois pas en arrière : Sony est en train de revenir sur sa politique. Première annonce il y a peu : les lecteurs de musique numérique, et autre MD, vont dorénavant revenir au support du MP3. Finie la politique d'imposer à l'utilisateur que des formats propriétaires et/ou protégés, le MP3 est désormais proposé. Pour la PSX aussi, Sony a été obligé de faire marche arrière. Une mise à jour du firmware a permis devant les plaintes des clients d'ajouter les formats initialement prévus, et qui n'étaient pas présent le jour de la commercialisation officiellement par, officiellement, "manque de temps ". Enfin, iptsos vient d'annoncer que Sony aurait finalement décidé de cesser d'inclure une protection dans ses CD audio, qui empêchent la lecture sur les ordinateurs, du moins sur les PC. Sony semble avoir compris que cela ne freinait que de façon marginale le piratage (les personnes voulant échanger illégalement les morceaux de musique trouvant toujours le moyen de contourner les protections). Par contre, les acheteurs de CD audio, qui ne pouvaient écouter leur CD dans leur autoradio, ou copier les morceaux de leurs CD légalement acquis, dans leur iPod, seront contents de ce revirement.