Des ingénieurs d'Apple pourraient démissionner s'ils étaient forcés de développer un "GovtOS"
Par Arthur de la Brosse - Publié le
À quelques jours de l'ouverture du procès qui opposera Apple au FBI dans l'affaire de l'iPhone 5c appartenant à l'un des tireurs de San Bernardino, le New York Times révèle que plusieurs ingénieurs de Cupertino pourraient choisir de prendre la porte plutôt que de se soumettre aux décisions de la cour.
Le journal, qui cite plus d'une demi-douzaine d'employés d'Apple, explique que des discussions seraient déjà en cours au sein de la société afin de décider d'une éventuelle démission dans la cas où le gouvernement obligeait la Pomme à réduire la sécurité de ses produits. Parmi les personnes interrogées figureraient notamment des ingénieurs en charge de la sécurité, ainsi que d'anciens exécutifs de la société.
D'après certains experts interrogés par le NYT, cette décision pourrait ainsi permettre à Apple d'éviter de se soumettre à un ordre de la cour dans le cas où cette dernière donnerait raison au FBI, ou au moins de bénéficier d'un délai supplémentaire avant de se plier aux décisions de la justice... ou de trouver une nouvelle parade.
En effet, alors que le développement d'un
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Le journal, qui cite plus d'une demi-douzaine d'employés d'Apple, explique que des discussions seraient déjà en cours au sein de la société afin de décider d'une éventuelle démission dans la cas où le gouvernement obligeait la Pomme à réduire la sécurité de ses produits. Parmi les personnes interrogées figureraient notamment des ingénieurs en charge de la sécurité, ainsi que d'anciens exécutifs de la société.
D'après certains experts interrogés par le NYT, cette décision pourrait ainsi permettre à Apple d'éviter de se soumettre à un ordre de la cour dans le cas où cette dernière donnerait raison au FBI, ou au moins de bénéficier d'un délai supplémentaire avant de se plier aux décisions de la justice... ou de trouver une nouvelle parade.
En effet, alors que le développement d'un
GovtOSnécessiterait un mois de travail et une équipe de 10 à 12 ingénieurs, le cloisonnement des informations rendrait la tâche très difficile en cas de départ des employés-clés ayant mis au point les barrières de sécurité des systèmes d'Apple.
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