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Marc Dorcel ne voit pas (encore) de marché pour la VR dans l'industrie des films pour adultes

Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le

En octobre dernier, Marc Dorcel annonçait la création d'une section VR dans son catalogue afin de satisfaire les fans de ce type d'expérience comme Maïa Mazaurette, chroniqueuse chez GQ que nous avons interrogée l'année dernière à ce sujet.



Quelques mois plus tard, Grégory Dorcel, patron du groupe français et fils de Marcel, dresse le bilan de cette opération. On notera qu'une version soft du film était offerte, tandis qu'il fallait débourser 10€ pour du contenu plus osé. En quelques mois, l'entreprise a écoulé 15 000 exemplaires de son film, tandis que sa version gratuite a été téléchargée 80 000 fois, sachant qu'environ 200 000 euros ont été investis pour créer cette expérience.

Pour qu’il y ait un vrai modèle économique, il faudrait qu’il y ait plus d’offre : nous on se mouille, mais les autres producteurs semblent rester attentistes explique Grégory Dorcel. C’est l’offre qui fait la demande. Je ne vois pas de marché avant au moins cinq ans. Or, dans cinq ans, nous serons passés à autre chose : peut-être des hologrammes ?

Malgré les difficultés éprouvées par l'entreprise dans le domaine de la réalité virtuelle, le patron du groupe français ne semble pas regretter ce test : comme tout le monde peut avoir accès à du X, il faut donner plus à nos clients, les choyer et apporter une vraie valeur ajoutée explique-t-il. Il faut dire que Marc Dorcel autofinance tous ses projets : les banques hésitent à nous financer, compte tenu de notre activité affirme Grégory Dorcel.

Pour revoir l'interview coquine que nous avons tournée avec Maïa Mazaurette, dans laquelle nous évoquons aussi bien la BD que le puritanisme, les rencontres ou les sextoys, c'est par ici !



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