Apple/FBI : "La rhétorique d'Apple est fausse, mais aussi toxique pour les institutions"
Par Didier Pulicani - Publié le
Le Département de la Justice (DoJ) américaine n'est pas vraiment satisfait de la réponse d'Apple, qui refuse toujours de débloquer l'iPhone 5c du terroriste Syed Rizwan Farook de San Bernardino.
Dans un communiqué, il estime que la demande reste très modeste au regard des moyens de la compagnie :
Rappelons que depuis iOS 8, Apple ne possède pas les clés de chiffrement des appareils et il n'est donc pas possible de les débloquer sans le mot de passe du propriétaire. Le FBI demande à Apple un moyen d'essayer toutes les combinaisons pour tenter de trouver cette fameuse clé, ce que Tim Cook refuse.
Et de poursuivre en statuant que la demande de la cour est
Et de conclure que le message d'Apple constitue une
Fait amusant, Apple doit intervenir devant la cour le 22 mars, soit le lendemain de la keynote. On imagine que Tim Cook a déjà prévu un petit discours à la presse la veille de son audition...
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Dans un communiqué, il estime que la demande reste très modeste au regard des moyens de la compagnie :
D'après les aveux même d'Apple -qui brasse des milliards de dollars par an- il serait nécessaire de réquisitionner 6 de ses 100 000 employés pour environ 2 semaines [...] Cette charge [de travail], qui n'est pas déraisonnable, est le résultat direct de la décision délibérés du marketing d'Apple de concevoir ses produits de telle sorte que le gouvernement ne puisse pas les fouiller, même avec un mandat
Rappelons que depuis iOS 8, Apple ne possède pas les clés de chiffrement des appareils et il n'est donc pas possible de les débloquer sans le mot de passe du propriétaire. Le FBI demande à Apple un moyen d'essayer toutes les combinaisons pour tenter de trouver cette fameuse clé, ce que Tim Cook refuse.
Et de poursuivre en statuant que la demande de la cour est
modeste,
ne s'applique qu'à un seul téléphone et permet à Apple de déployer les moyens les moins onéreux pour y répondre. Comme Apple le sait, le mandat ne la contraint pas à débloquer d'autres iPhones ou à donner au gouvernement une "clé générique" universelle ou une "porte dérobée". La rhétorique d'Apple est non seulement fausse, mais aussi toxique pour les institutions qui sont les plus en mesure de protéger notre liberté et nos droits
Et de conclure que le message d'Apple constitue une
diversioncar
Apple espère et a désespérément besoin que ce cas ne soit pas lié qu'à un seul iPhone, sous-entendant que la firme défend surtout ses propres intérêts en tentant de déplacer le débat.
Fait amusant, Apple doit intervenir devant la cour le 22 mars, soit le lendemain de la keynote. On imagine que Tim Cook a déjà prévu un petit discours à la presse la veille de son audition...
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