Pour Tim Cook, la demande du FBi revient à créer "l'équivalent logiciel du cancer"
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Au cours de son interview diffusée cette nuit sur ABC News, Tim Cook est revenu sur les détails de son combat contre le FBI, qui souhaite qu'Apple apporte son aide dans le déblocage de l'iPhone 5c ayant appartenu à l'un des tireurs de la fusillade de San Bernardino.
Le patron d'Apple a notamment expliqué que l'outil réclamé par les autorités américaines revenait à créer
Tim Cook a également rappelé qu'en répondant favorablement à la requête du FBI, Apple pourrait créer un précédent susceptible d'affaiblir la sécurité d'autres appareils.
Pendant son entretien, le CEO de Cupertino s'est enfin défendu de ne pas vouloir aider les autorités dans leur enquête sur le tireur, et a rappelé que sa société avait donné des conseils importants pour tenter de récupérer les données stockées sur l'iPhone bloqué.
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Le patron d'Apple a notamment expliqué que l'outil réclamé par les autorités américaines revenait à créer
l'équivalent logiciel du cancer, lequel pourrait ensuite représenter un risque pour des millions d'iPhone et d'autres appareils iOS.
Le seul moyen d'accéder à l'information -en tous cas, le seul moyen que nous connaissons- serait de créer un logiciel que nous voyons comme un équivalent logiciel au cancer. Nous pensons que c'est une mauvaise chose. Nous ne la créerons jamais. Nous ne l'avons jamais créée. Et c'est ce qui est en jeu ici.
Tim Cook a également rappelé qu'en répondant favorablement à la requête du FBI, Apple pourrait créer un précédent susceptible d'affaiblir la sécurité d'autres appareils.
Pendant son entretien, le CEO de Cupertino s'est enfin défendu de ne pas vouloir aider les autorités dans leur enquête sur le tireur, et a rappelé que sa société avait donné des conseils importants pour tenter de récupérer les données stockées sur l'iPhone bloqué.
Nous avons donné tout ce que nous avions. Nous ne savons pas s'il y a une quelconque information sur le téléphone. [...] Et le FBI ne le sait pas non plus. Ce que nous savons c'est que nous avons donné toutes les informations que nous possédions sur le téléphone et que pour avoir d'autres informations ou pour ce que le FBI nous demande de faire, [il faudrait] exposer des centaines de millions de personnes à des problèmes.
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