Sans surprise, les autorités américaines ne comptent pas laisser Tim Cook et Apple les défier sans réagir. Aujourd'hui, le Department of Justice des États-Unis a rempli une requête visant à contraindre la firme de Cupertino à coopérer pour l'aider à récupérer les informations présentes sur un iPhone 5c dans l'affaire de la fusillade de San Bernardino.
Faisant écho à la déclaration de la Maison Blanche, les autorités ont une nouvelle fois précisé qu'il ne s'agissait pas de créer des portes dérobées sur tous les appareils pommés : contrairement à ce qu'Apple prétend, la requête ne demande pas la création de "portes dérobées" sur tous les iPhone, elle ne donne pas aux "hackers et aux criminels" accès aux iPhone, elle ne demande pas à Apple de "pirater ses propres clients" ou de "déchiffrer ses téléphones"; elle ne donne pas au gouvernement "le pouvoir d'avoir accès au terminal de n'importe qui" sans mandat ou autorisation de la cour, et elle ne met pas en péril la sécurité des données personnelles explique le procureur Eileen Decker, soulignant d'ailleurs que les responsables d'Apple peuvent choisir la façon dont ils vont aider les autorités, mais que le temps presse.
