Amazon pourrait compléter très bientôt son acquisition de Colis Privé
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Après avoir acheté 25% de l'entreprise française Colis Privé en 2014, Amazon pourrait compléter son acquisition très prochainement en récupérant les 75% restants, révèle cette semaine le Seattle Times.
Il y a quelques mois, un porte parole de la plateforme de e-commerce avait expliqué au Figaro que le livreur continuerait de distribuer normalement ses colis, sans se limiter aux produits d'Amazon. Par ailleurs, si la boutique envisage de faire un premier pas dans le transport de marchandises, elle ne tournerait pas le dos à ses partenaires actuels, comme La Poste, UPS, FedEx ou DHL, du moins dans un premier temps.
De plus, la France ne semble pas être le seul terrain sur lequel Amazon pourrait étendre ses activités. En 2014, la compagnie s'était en effet offert 4% de Yodel, une entreprise de livraison basée au Royaume-Uni, et avait fait l'acquisition de plusieurs milliers de camions pour transporter des marchandises aux États-Unis. Enfin, il se murmurait récemment qu'Amazon était en négociations en vue de louer une vingtaine de Boeing 767, dans le but de réduire les délais de livraison à l'international.
D'après un analyste de Robert W. Baird & Co, le commerçant pourrait mettre au point un réseau de distribution capable de répondre à ses propres besoins, mais aussi de transporter les biens d'autres sociétés en mettant à leur disposition l'excédent de place dans ses véhicules. Ce faisant, Amazon pourrait réaliser une économie substantielle sur l'acheminement de ses marchandises, tout en faisant une entrée remarquée sur un marché estimé entre 400 et 450 milliards de dollars.
Source
Il y a quelques mois, un porte parole de la plateforme de e-commerce avait expliqué au Figaro que le livreur continuerait de distribuer normalement ses colis, sans se limiter aux produits d'Amazon. Par ailleurs, si la boutique envisage de faire un premier pas dans le transport de marchandises, elle ne tournerait pas le dos à ses partenaires actuels, comme La Poste, UPS, FedEx ou DHL, du moins dans un premier temps.
De plus, la France ne semble pas être le seul terrain sur lequel Amazon pourrait étendre ses activités. En 2014, la compagnie s'était en effet offert 4% de Yodel, une entreprise de livraison basée au Royaume-Uni, et avait fait l'acquisition de plusieurs milliers de camions pour transporter des marchandises aux États-Unis. Enfin, il se murmurait récemment qu'Amazon était en négociations en vue de louer une vingtaine de Boeing 767, dans le but de réduire les délais de livraison à l'international.
D'après un analyste de Robert W. Baird & Co, le commerçant pourrait mettre au point un réseau de distribution capable de répondre à ses propres besoins, mais aussi de transporter les biens d'autres sociétés en mettant à leur disposition l'excédent de place dans ses véhicules. Ce faisant, Amazon pourrait réaliser une économie substantielle sur l'acheminement de ses marchandises, tout en faisant une entrée remarquée sur un marché estimé entre 400 et 450 milliards de dollars.
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