Quand les "US Marshals" investissent le CES pour des "Hoverboards"
Par Didier Pulicani - Publié le
Oui, je sais, tous ces
Reste qu'entre les chinois et les américains, le combat est rude autour de ces petits véhicules électriques. En témoigne l'aventure malheureuse pour la firme
En réalité, la société chinoise aurait largement copié la
Pour arriver à ses fins, le constructeurs américain a porté plainte la veille du salon, n'arrivant pas à entrer en contact avec ses homologues chinois. Afin d'éviter tout conflit, les autorités ont donc saisi les planches, une procédure en fait assez courante sur les salons. Certains industriels profitent de la visibilité offerte pour être repérés par la presse et les clients, quitte à ne vendre leurs objets qu'en import par la suite. Il faut dire que dans le cas présent, les copies étaient tarifées environ trois fois moins chères que les originaux (vendus plus de 1500$), de quoi susciter l'intérêt du consommateur non-averti.
Les récents problèmes ayant touché les
Hoverboardsdont la presse parle tant, n'ont rien à voir avec
leskate de Marty, mais que voulez-vous : les
vraisne semblent pas près d'arriver, si tant est qu'ils soient réellement envisageables un jour.
Reste qu'entre les chinois et les américains, le combat est rude autour de ces petits véhicules électriques. En témoigne l'aventure malheureuse pour la firme
Changzhou First International Trade Co.qui s'est fait chipper tous ces bolides en quelques minutes seulement durant le CES. De vrais
US Marshalsont tout embarqué, laissant les propriétaires du stand (et le public autour) totalement pantois.
En réalité, la société chinoise aurait largement copié la
OneWheelcalifornienne, ce petit skate fixé sur une roue centrale, sur lequel on se place de biais (comme sur une planche traditionnelle). Bien-sûr, l'objet est électrique et il présente la particularité d'être relativement tout-terrain, capable de se balader en forêt sur une dizaine de kilomètres.
Pour arriver à ses fins, le constructeurs américain a porté plainte la veille du salon, n'arrivant pas à entrer en contact avec ses homologues chinois. Afin d'éviter tout conflit, les autorités ont donc saisi les planches, une procédure en fait assez courante sur les salons. Certains industriels profitent de la visibilité offerte pour être repérés par la presse et les clients, quitte à ne vendre leurs objets qu'en import par la suite. Il faut dire que dans le cas présent, les copies étaient tarifées environ trois fois moins chères que les originaux (vendus plus de 1500$), de quoi susciter l'intérêt du consommateur non-averti.
Les récents problèmes ayant touché les
Hoverboards chinois-qui ont parfois tendance à prendre feu spontanément- ont sans doute quelque peu contribué à cette procédure
extrême.