Quand la justice américaine ordonne des écoutes à Apple... qui ne peut les honorer
Par Didier Pulicani - Publié le
Le tension monte entre la justice américaine et les sociétés technologiques ces derniers mois.
Aujourd'hui, le New York Times rapporte une histoire plutôt ironique, mais néanmoins de plus en plus courante : le département de la justice a obtenu de la Cour, le droit d'ordonner à Apple une écoute de messages électroniques en temps réel, via le service iMessage. Or, comme le savez, depuis iOS 8, ces messages sont chiffrés et sur le papier, même avec de la bonne volonté, il est impossible pour Apple de les déchiffrer facilement, et encore moins en direct !
Dès lors, on en arrive à des situations totalement ubuesques, où la justice ordonne à un opérateur une opération qu'elle est incapable d'honorer. Si Apple n'a pas souhaité commenter cette histoire, elle a déjà déclaré à plusieurs reprises que si elle offrait une solution à la justice pour réaliser ses écoutes, cette technique (dite de "porte dérobée") pourrait de facto être également utilisée par des pirates.
Reste que la pression monte entre Apple et les différents organes de sécurité, que ce soit le FBI, la police ou encore le puissant département le Justice. D'autre part, les différents Etats font également pression sur les USA car l'essentiel des centre de données de Google et d'Apple sont situés en Amérique, en dehors de toute juridiction locale. La Maison Blanche réfléchit depuis plusieurs mois déjà à une solution à cet imbroglio sécuritaire qui peine à trouver une issue acceptable pour tous les partis.
Source
Aujourd'hui, le New York Times rapporte une histoire plutôt ironique, mais néanmoins de plus en plus courante : le département de la justice a obtenu de la Cour, le droit d'ordonner à Apple une écoute de messages électroniques en temps réel, via le service iMessage. Or, comme le savez, depuis iOS 8, ces messages sont chiffrés et sur le papier, même avec de la bonne volonté, il est impossible pour Apple de les déchiffrer facilement, et encore moins en direct !
Dès lors, on en arrive à des situations totalement ubuesques, où la justice ordonne à un opérateur une opération qu'elle est incapable d'honorer. Si Apple n'a pas souhaité commenter cette histoire, elle a déjà déclaré à plusieurs reprises que si elle offrait une solution à la justice pour réaliser ses écoutes, cette technique (dite de "porte dérobée") pourrait de facto être également utilisée par des pirates.
Reste que la pression monte entre Apple et les différents organes de sécurité, que ce soit le FBI, la police ou encore le puissant département le Justice. D'autre part, les différents Etats font également pression sur les USA car l'essentiel des centre de données de Google et d'Apple sont situés en Amérique, en dehors de toute juridiction locale. La Maison Blanche réfléchit depuis plusieurs mois déjà à une solution à cet imbroglio sécuritaire qui peine à trouver une issue acceptable pour tous les partis.
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