Les gyropodes "sans guidon" doivent désormais posséder une plaque d'immatriculation en Suisse
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alors que les gyropodes commençaient tout juste à prendre leur essor en terre helvétique, les autorités du pays ont décidé d'obliger leur possesseur à les immatriculer, et à circuler hors des zones piétonnes. Une décision qui pourrait dissuader d'éventuels acquéreurs.
Ces monocycles électriques vendus autour de 1000€ permettent de se déplacer à 20km/h sans effort, grâce à une roue gyroscopique. Si certains
Ainsi, les gyropodes ne seront plus admis sur les trottoirs et les zones piétonnes, une décision qui ne satisfait pas du tout Nicolas Saramon, revendeur de monocycles électriques de Solowheel :
De plus, ces gyropodes devront désormais être dotés d'une plaque d'immatriculation, une procédure qui pourrait rebuter d'éventuels acheteurs, et donc dissuader des industriels de lancer leurs produits en Suisse, mais l'Ofrou justifie sa décision :
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Ces monocycles électriques vendus autour de 1000€ permettent de se déplacer à 20km/h sans effort, grâce à une roue gyroscopique. Si certains
piétons d'un nouveau genrese font remarquer grâce à ces engins futuristes, ils pourraient être moins nombreux à l'avenir en Suisse, étant donné que les autorités ont décidé de mieux encadrer leur utilisation.
Ainsi, les gyropodes ne seront plus admis sur les trottoirs et les zones piétonnes, une décision qui ne satisfait pas du tout Nicolas Saramon, revendeur de monocycles électriques de Solowheel :
cet engin est prévu essentiellement pour être utilisé sur les trottoirs et autres zones piétonnes comme les parcs, en roulant à une vitesse adéquate. Dans tous les autres pays européens, c’est toléré! Notre place n’est pas sur la route, on est vulnérable car sans protection, c’est dangereuxexplique-t-il. De son côté, l’Office fédéral des routes explique qu'elle se préoccupe avant tout de la sécurité des personnes les plus vulnérables :
un engin qui peut rouler à 20 km/h représente un danger pour ces personnes sur les trottoirs et autres zones piétonnesexplique Thomas Rohrbach, porte-parole de l'Ofrou.
De plus, ces gyropodes devront désormais être dotés d'une plaque d'immatriculation, une procédure qui pourrait rebuter d'éventuels acheteurs, et donc dissuader des industriels de lancer leurs produits en Suisse, mais l'Ofrou justifie sa décision :
les gyropodes disposent de moteurs relativement puissants et sont beaucoup plus lourds que les e-bikes lents. Ils posent donc des risques plus grands pour les personnes. Pour cette raison, il faut porter cette plaque qui implique la présence d’une assuranceexplique Gabriele Crivelli, porte-parole de l'Office fédéral.
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