Skylake : des premiers benchs assez décevants et des améliorations timides
Par Didier Pulicani - Publié le
Décrite par Intel comme une étape majeure dans l'histoire de ses puces, on en attendait beaucoup (peut-être trop ?) deSkylake cette nouvelle architecture processeur censée renouer avec les gains de performances tout en maitrisant encore et toujours la consommation.
Gravées en 14nm, les premières puces ont enfin été distribuées quelques sites(triée sur le volet), qui viennent de publier leurs premiers tests. Comme prévu, seuls deux modèles sont lancé aujourd'hui : les Core i7-6700K et i5-6600K, qui s'adressent essentiellement aux joueurs, puisqu'il s'agit des deux versions haut-de-gamme de la série. On devrait normalement les retrouver en option sur les prochains iMac Retina, puisque le modèle actuel le plus puissant (que nous avons testé ici) intègre son devancier, le Core i7-4790K.
Ceux qui s'attendaient à un véritable bon des performances seront donc forcément déçus. Les premiers benchs (ici, là ou encore par là) ne démontrent aucune cassure par rapport à Haswell ou à Sandy Bridge. Globalement, le gain oscille entre 5 et 15%, avec des écarts qui peuvent évidemment se creuser (d'un côté comme de l'autre) suivant les tâches demandées. Au final, on retrouve donc de ce que propose Intel depuis 4/5 ans, avec des fréquences stagnantes et des performances qui ne se démarquent jamais vraiment d'une année sur l'autre.
Souvent pointée du doigt, la partie GPU embarquée monopolise une bonne partie du volume de la puce et contraint Intel à faire des concessions sur le CPU. Au lieu d'augmenter le nombre de coeurs et la fréquence, la firme de Santa Clara poursuit sa petite course avec les APU d'AMD, alors que la moindre carte graphique bas-de-gamme fera mieux que ce GPU intégré. Pire que cela, le gain obtenu cette année est nul, voire même un peu en dessous de la génération précédente, note Anandtech :
Mais rassurez-vous, tout n'est pas à jeter dans Skylake ! Outre un petit gain en performances, la puce offre une connectivité bien plus riche côté chipset. Si l'on conserve 6 ports SATA 6Gbps, Intel fait passer le nombre de ports USB3 de 6 à 10 et offre également 20 lignes PCIe Gen3. Pour Apple, cela pourrait permettre d'augmenter le nombre de ports USB sur ses machines, d'augmenter (encore !) la vitesse de ses SSD internes ou de placer des ports Thunderbolt 3 plus gourmands en débit que l'actuel TB2. Seul regret, L’USB 3.1 natif semble avoir été oublié au passage...
Reste qu'il faudra attendre encore quelques semaines pour qu'Intel dévoile sa nouvelle architecture en détails. Car si ces quelques puces sont bien en vente et distribuées aux médias, la firme est restée étonnamment muette sur l'aspect purement technique, et notamment la partie graphique (qui ne semble pourtant pas avoir beaucoup évolué). Ce sera enfin l'occasion pour Intel de lister l'ensemble des puces disponibles, ce qui nous permettra d'avoir un aperçu de ce qui nous attend pour les prochains Mac attendus d'ici la fin de l'année.
Gravées en 14nm, les premières puces ont enfin été distribuées quelques sites(triée sur le volet), qui viennent de publier leurs premiers tests. Comme prévu, seuls deux modèles sont lancé aujourd'hui : les Core i7-6700K et i5-6600K, qui s'adressent essentiellement aux joueurs, puisqu'il s'agit des deux versions haut-de-gamme de la série. On devrait normalement les retrouver en option sur les prochains iMac Retina, puisque le modèle actuel le plus puissant (que nous avons testé ici) intègre son devancier, le Core i7-4790K.
Ceux qui s'attendaient à un véritable bon des performances seront donc forcément déçus. Les premiers benchs (ici, là ou encore par là) ne démontrent aucune cassure par rapport à Haswell ou à Sandy Bridge. Globalement, le gain oscille entre 5 et 15%, avec des écarts qui peuvent évidemment se creuser (d'un côté comme de l'autre) suivant les tâches demandées. Au final, on retrouve donc de ce que propose Intel depuis 4/5 ans, avec des fréquences stagnantes et des performances qui ne se démarquent jamais vraiment d'une année sur l'autre.
Souvent pointée du doigt, la partie GPU embarquée monopolise une bonne partie du volume de la puce et contraint Intel à faire des concessions sur le CPU. Au lieu d'augmenter le nombre de coeurs et la fréquence, la firme de Santa Clara poursuit sa petite course avec les APU d'AMD, alors que la moindre carte graphique bas-de-gamme fera mieux que ce GPU intégré. Pire que cela, le gain obtenu cette année est nul, voire même un peu en dessous de la génération précédente, note Anandtech :
Mais rassurez-vous, tout n'est pas à jeter dans Skylake ! Outre un petit gain en performances, la puce offre une connectivité bien plus riche côté chipset. Si l'on conserve 6 ports SATA 6Gbps, Intel fait passer le nombre de ports USB3 de 6 à 10 et offre également 20 lignes PCIe Gen3. Pour Apple, cela pourrait permettre d'augmenter le nombre de ports USB sur ses machines, d'augmenter (encore !) la vitesse de ses SSD internes ou de placer des ports Thunderbolt 3 plus gourmands en débit que l'actuel TB2. Seul regret, L’USB 3.1 natif semble avoir été oublié au passage...
Reste qu'il faudra attendre encore quelques semaines pour qu'Intel dévoile sa nouvelle architecture en détails. Car si ces quelques puces sont bien en vente et distribuées aux médias, la firme est restée étonnamment muette sur l'aspect purement technique, et notamment la partie graphique (qui ne semble pourtant pas avoir beaucoup évolué). Ce sera enfin l'occasion pour Intel de lister l'ensemble des puces disponibles, ce qui nous permettra d'avoir un aperçu de ce qui nous attend pour les prochains Mac attendus d'ici la fin de l'année.