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Quand Edward Snowden salue les efforts d'Apple pour la confidentialité des données

Par Arthur de la Brosse - Publié le

En matière de sécurité, le moins que l'on puisse dire est qu'Edward Snowden n'est pas le dernier pour dénoncer les dérives qui peuvent exister au sein de certaines sociétés ou agences gouvernementales.

Dans une des très rares interviews accordée par l'homme à l'origine des révélations des écoutes américaines, ce dernier a néanmoins eu des mots assez élogieux à l'égard d'Apple, pour ses efforts en termes de chiffrement des données.

Quand Edward Snowden salue les efforts d'Apple pour la confidentialité des données

Edward Snowden a notamment expliqué dans les colonnes du New York Times qu'iOS 8 a été l'instigateur de nombreux changements dans la façon de sécuriser les appareils, rendant plus difficile leur surveillance par des organismes tiers. On apprend ainsi que plusieurs gouvernements (dont celui des États-Unis) ont longtemps profité des failles présentes dans les systèmes d'exploitation mobiles pour espionner les échanges des utilisateurs, mais que les portes sont désormais correctement verrouillées.

Des barrières de sécurité basiques telles que le chiffrement -autrefois considérées comme ésotériques et inutiles- sont à présent activées par défaut sur les produits d'entreprises pionnières comme Apple, ce qui permet d'être assuré que même en cas de vol de notre téléphone, notre vie privée reste privée.

En plus d'un chiffrement automatique des données, la Pomme ne dispose officiellement d'aucune clé ou accès dérobé permettant de passer au-delà des barrières de sécurité et d'accéder aux informations contenues sur les appareils ou le nuage personnel de ses clients, une mesure qui empêche d'office la société d'être tentée de fournir des informations sous d'éventuelles pressions.

Ce discours assez rassurant contraste fortement avec les précédentes déclarations survenues en début d'année. L'avocat de l'intéressé avait notamment déclaré que son client refusait d'utiliser un iPhone, en raison de la présence d'un programme spécial qui peut être activé sans aucune action de la part de l'utilisateur et qui peut récupérer des informations le concernant. L'homme de loi n'avait toutefois pas précisé quelles versions de l'OS pouvaient être concernées par cette déclaration.