Kickstarter n'ouvrira pas de bureaux en France et ne cherchera pas à entrer en bourse
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alors que les responsables de Kickstarter ont annoncé l'ouverture de la plateforme en France le 27 mai prochain, Yancey Strickler, jeune CEO de l'entreprise, s'est exprimé sur la philosophie avec laquelle il gère sa startup.
Comme il y a tout juste un an, l'homme clame haut et fort qu'il n'a aucune intention de revendre son entreprise ou de l'introduire en bourse.
En outre, Yancey Strickler affirme avoir toujours fait attention à grandir doucement, et estime que l'expansion internationale de Kickstarter doit servir à représenter différentes cultures :
Quant aux sites de crowdfunding qui ont pu voir le jour après le lancement de Kickstarter (notamment Ulule ou Kiss Kiss Bank Bank en France), Yancey Strickler affirme que cela ne lui a pas beaucoup plu au début :
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Comme il y a tout juste un an, l'homme clame haut et fort qu'il n'a aucune intention de revendre son entreprise ou de l'introduire en bourse.
Notre objectif est de rester une entreprise durable et indépendanteexplique-t-il alors que sa firme est bénéficiaire depuis 5 ans. En même temps, Jan Koum, CEO de Whatsapp, nous avait dit la même chose avant de voir le chèque de Facebook.
En outre, Yancey Strickler affirme avoir toujours fait attention à grandir doucement, et estime que l'expansion internationale de Kickstarter doit servir à représenter différentes cultures :
la France à cause de son histoire, de la vitalité de sa culture, devrait être un des premiers pays représentésexplique-t-il. En revanche, aucune équipe ne sera installée dans l'hexagone, étant donné que toute la gestion se fait depuis New York. C'est
plus simpleaffirme l'entrepreneur.
Quant aux sites de crowdfunding qui ont pu voir le jour après le lancement de Kickstarter (notamment Ulule ou Kiss Kiss Bank Bank en France), Yancey Strickler affirme que cela ne lui a pas beaucoup plu au début :
nous avions parfois l’impression que tout était copié, alors que nous avions passé des années à travailler sur le site. Mais ensuite, j’ai rencontré beaucoup d'entrepreneurs qui ont fondé ces sites, et j’ai compris que souvent ils le faisaient par passion, parce que le modèle leur paraissait bon et important. Cela m’a fait changer d’avis. Aujourd’hui, si le meilleur équivalent de Kickstarter en Inde est fait par un indien plutôt que par nous, ça me va !affirme-t-il. Tout est bien qui finit bien. Reste à savoir quel accueil recevra la plateforme dans l'hexagone.
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