Le Tesla Cybercab roule déjà au Texas (vidéo)
Par Vincent Lautier - Publié le
Tesla est visiblement en train de tester son véhicule autonome sans volant, le Cybercab, sur les routes privées de sa Gigafactory au Texas. Ce modèle sans volant ni pédales pose de nombreux défis technologiques, et Tesla est obligé de contourner les réglementations strictes en Californie en utilisant le Texas comme terrain d’essai. Là-bas, l’absence d’exigences spécifiques pour les tests de véhicules autonomes permet au constructeur d’opérer en toute liberté.
La législation du Texas est bien plus souple que celle de la Californie, où Tesla a dévoilé le Cybercab pour la première fois le mois dernier. Contrairement aux règles strictes californiennes, le Texas ne nécessite aucun permis spécifique pour tester les véhicules autonomes, offrant à Tesla un terrain idéal avec les routes privées de Giga Texas. Le Cybercab a déjà effectué plus de 1 300 trajets dans des environnements fermés, transportant plus de 2 000 passagers. En testant ce modèle sur un campus privé, Tesla augmente la cadence et cherche à améliorer les capacités de son véhicule sans volant dans des conditions semi-réelles, tout en minimisant les contraintes légales.
Elon Musk et Ashok Elluswamy, le responsable de la conduite autonome chez Tesla, ont en effet annoncé un objectif ambitieux : atteindre 600 000 miles (965 000 kilomètres) entre chaque désengagement critique du système FSD supervisé d’ici mi-2025. Actuellement, les performances sont encore loin de cet objectif, estimées à 190 miles entre chaque intervention humaine. Cet objectif, qui doit permettre une exploitation plus fluide et massive du véhicule sans maintenance humaine régulière, est indispensable pour valider le lancement de la version entièrement autonome du système FSD, prévue pour coïncider avec l’arrivée du Cybercab sur le marché en 2026. Mais, soyons réalistes, des retards sont plus que probables quand on connaît les écarts habituels entre les annonces de Musk et les sorties effectives.
L’absence de volant et de pédales soulève toujours des questions sur le contrôle du véhicule en cas de problème. Bien que Tesla n’ait pas détaillé la technologie précise utilisée pour ces tests, il est probable que le Cybercab fonctionne avec une version avancée du FSD supervisé, dotée d’un système d’arrêt d’urgence contrôlé par un occupant. À la différence de nombreux tests d’autres entreprises qui incluent un opérateur humain, Tesla mise pleinement sur l’autonomie et minimise au maximum l’intervention humaine directe.
L’objectif de Tesla est ambitieux : si ces essais réussissent, le Cybercab pourrait entrer en production à l’horizon 2026, mais le projet dépendra de la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs techniques et réglementaires dans le domaine de la conduite autonome.
Pourquoi le Texas ?
La législation du Texas est bien plus souple que celle de la Californie, où Tesla a dévoilé le Cybercab pour la première fois le mois dernier. Contrairement aux règles strictes californiennes, le Texas ne nécessite aucun permis spécifique pour tester les véhicules autonomes, offrant à Tesla un terrain idéal avec les routes privées de Giga Texas. Le Cybercab a déjà effectué plus de 1 300 trajets dans des environnements fermés, transportant plus de 2 000 passagers. En testant ce modèle sur un campus privé, Tesla augmente la cadence et cherche à améliorer les capacités de son véhicule sans volant dans des conditions semi-réelles, tout en minimisant les contraintes légales.
Ambitions pour le Full Self-Driving
Elon Musk et Ashok Elluswamy, le responsable de la conduite autonome chez Tesla, ont en effet annoncé un objectif ambitieux : atteindre 600 000 miles (965 000 kilomètres) entre chaque désengagement critique du système FSD supervisé d’ici mi-2025. Actuellement, les performances sont encore loin de cet objectif, estimées à 190 miles entre chaque intervention humaine. Cet objectif, qui doit permettre une exploitation plus fluide et massive du véhicule sans maintenance humaine régulière, est indispensable pour valider le lancement de la version entièrement autonome du système FSD, prévue pour coïncider avec l’arrivée du Cybercab sur le marché en 2026. Mais, soyons réalistes, des retards sont plus que probables quand on connaît les écarts habituels entre les annonces de Musk et les sorties effectives.
Les défis techniques et la sécurité
L’absence de volant et de pédales soulève toujours des questions sur le contrôle du véhicule en cas de problème. Bien que Tesla n’ait pas détaillé la technologie précise utilisée pour ces tests, il est probable que le Cybercab fonctionne avec une version avancée du FSD supervisé, dotée d’un système d’arrêt d’urgence contrôlé par un occupant. À la différence de nombreux tests d’autres entreprises qui incluent un opérateur humain, Tesla mise pleinement sur l’autonomie et minimise au maximum l’intervention humaine directe.
Un horizon 2026 pour le Cybercab
L’objectif de Tesla est ambitieux : si ces essais réussissent, le Cybercab pourrait entrer en production à l’horizon 2026, mais le projet dépendra de la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs techniques et réglementaires dans le domaine de la conduite autonome.