Périphérique parisien à 50 km/h : les premiers effets seraient positifs
Par Vincent Lautier - Publié le
La réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien montre déjà des résultats prometteurs en matière de bruit et d’accidents. Un premier bilan souligne une amélioration globale, bien que les effets sur la pollution restent à démontrer.
Depuis le 1er octobre 2024, on vous en parlait ici, la vitesse maximale sur une première portion du périphérique parisien est passée de 70 à 50 km/h. Les premiers chiffres publiés par la Mairie de Paris indiquent une baisse de 2,6 décibels du bruit nocturne, mesurée par exemple à la porte de Vincennes. En parallèle, les accidents ont chuté de 68%, un résultat jugé encourageant, même si certains experts appellent à la prudence quant à l’interprétation de ces chiffres sur une courte période. Il faudra donc refaire un point dans quelques mois.
D’après les données recueillies par Airparif et Bruitparif, la vitesse moyenne des véhicules la nuit a également baissé à 55,1 km/h, améliorant dans la foulée la fluidité du trafic. Par contre, la vitesse en journée stagne autour de 37,3 km/h, sans changement significatif depuis l’introduction de la nouvelle mesure. Quoi qu’il en soit, la Mairie de Paris se félicite déjà de l’impact positif de cette baisse, en soulignant que moins de changements de file contribuent à réduire les à-coups dans le trafic.
Les résultats actuels sur la pollution de l’air sont plus difficiles à évaluer. Christine Buisson, chercheuse en flux routiers, note par exemple que les émissions de dioxyde d’azote et de particules fines n’ont pas encore diminué de manière notable. La réduction du nombre de kilomètres parcourus en voiture reste, selon elle, la clé pour une amélioration durable de la qualité de l’air, un objectif qui nécessite des solutions alternatives de transport.
Si les premiers chiffres sont relativement encourageants, la Mairie de Paris annonce la publication régulière de bulletins pour suivre l’évolution des indicateurs. Un bilan plus complet est prévu d’ici un an pour évaluer les effets à long terme de cette mesure, autant sur la circulation que sur la pollution et la qualité de vie des riverains du périphérique.
En attendant, la controverse autour de cette mesure se poursuit, et je suis certain que vous avez un avis bien tranché sur la question, non ?
Une réduction notable du bruit et des accidents
Depuis le 1er octobre 2024, on vous en parlait ici, la vitesse maximale sur une première portion du périphérique parisien est passée de 70 à 50 km/h. Les premiers chiffres publiés par la Mairie de Paris indiquent une baisse de 2,6 décibels du bruit nocturne, mesurée par exemple à la porte de Vincennes. En parallèle, les accidents ont chuté de 68%, un résultat jugé encourageant, même si certains experts appellent à la prudence quant à l’interprétation de ces chiffres sur une courte période. Il faudra donc refaire un point dans quelques mois.
Une vitesse plus fluide, mais stable de jour
D’après les données recueillies par Airparif et Bruitparif, la vitesse moyenne des véhicules la nuit a également baissé à 55,1 km/h, améliorant dans la foulée la fluidité du trafic. Par contre, la vitesse en journée stagne autour de 37,3 km/h, sans changement significatif depuis l’introduction de la nouvelle mesure. Quoi qu’il en soit, la Mairie de Paris se félicite déjà de l’impact positif de cette baisse, en soulignant que moins de changements de file contribuent à réduire les à-coups dans le trafic.
Des effets encore limités sur la pollution
Les résultats actuels sur la pollution de l’air sont plus difficiles à évaluer. Christine Buisson, chercheuse en flux routiers, note par exemple que les émissions de dioxyde d’azote et de particules fines n’ont pas encore diminué de manière notable. La réduction du nombre de kilomètres parcourus en voiture reste, selon elle, la clé pour une amélioration durable de la qualité de l’air, un objectif qui nécessite des solutions alternatives de transport.
Un bilan à long terme attendu
Si les premiers chiffres sont relativement encourageants, la Mairie de Paris annonce la publication régulière de bulletins pour suivre l’évolution des indicateurs. Un bilan plus complet est prévu d’ici un an pour évaluer les effets à long terme de cette mesure, autant sur la circulation que sur la pollution et la qualité de vie des riverains du périphérique.
En attendant, la controverse autour de cette mesure se poursuit, et je suis certain que vous avez un avis bien tranché sur la question, non ?