Malgré une présentation en bonne et due forme en 2019 par Elon Musk, le Tesla Cybertruck a largement évolué depuis le premier prototype dévoilé à la presse.
Ses dimensions ont un peu changé, et le constructeur a apparemment rajouté quelques fonctionnalités entre temps, notamment face à la concurrence de plus en plus étoffée.
Du V2L et des prises 220V !
Tout d'abord, le Cybertruck est la première Tesla à prendre en charge le V2L, c'est à dire, à pouvoir sortir du jus de la grosse batterie pour alimenter des appareils électriques.
D'après la chaîne TFLEV (une référence du monde du 4x4), le Cybertruck embarquerait une prise 220V et 2 prises 110V (le standard aux USA).
Pour un utilitaire électrique, on aurait pu imaginer que Tesla offrirait un maximum de puissance. Chez Ford, on se vante souvent de pouvoir alimenter un chantier et même une maison en cas de coupure de courant. Ici, on pourra au moins brancher une perceuse et quelques gros spots, mais pas question de dépanner une autre voiture électrique ou d'alimenter toute une habitation.
Toutes les specs du Tesla Cybertruck
Enfin, le site a obtenu le Graal, à savoir (presque) toutes les cotes de la voiture.
Finalement, avec 5,66m de long, il est plus compact que le F-150 Lightning (5,91m) et un peu plus long que le Rivian R1T (5,51m). Un Ford Ranger 2023 -largement écoulé en Europe- mesure 5,37m, pas si loin, donc !
En revanche, le poids élevé (plus de 3t à vide) est un peu limite pour nos contrées, même si la législation est en train d'évoluer pour pousser le permis poids-lourd au delà de 4,25 tonnes sur les VE. La directive européenne peine pourtant à passer en France, où les fédérations font pression pour conserver la valeurs actuelles.
D'ailleurs, avec un châssis en aluminium et une carrosserie en Inox, on se demande bien où se trouve toute cette masse supplémentaire ! Dans les batteries ? Sans doute, car pour conserver une autonomie raisonnable (au moins 500 à 600Km), il faudrait certainement embarquer au moins 90 à 120kWh pour les versions les plus lourdes.
