Spotify dénonce le contrôle "fou" d'Apple sur Internet et les consommateurs
Par Laurence - Publié le
Une fois encore, Daniel Ek -le CEO de Spotify- exprime sa frustration dans la presse, appelant le gouvernement britannique à faire preuve d'autorité et à sévir contre Apple et les autres multinationales techs.
Le dirigeant profite de son passage au Royaume Uni (juste après Tim Cook) pour faire pression sur le projet de loi en cours sur la concurrence et les marchés numériques. Pour rappel, ce texte est actuellement examiné par le Parlement (vu que l'Angleterre n'est ni soumise, ni protégée par le DMA et le DSA).
Dans sa dernière sortie, Daniel Eck aimerait bien qu'Apple et Google soient contraintes faire face aux conséquences de leur rôle de gardien d'Internet. En effet, il les accuse tout simplement de contrôler la façon dont quatre milliards de consommateurs accèdent à Internet, et ce, dans le monde entier -contrôle
Il renouvelle ses mêmes attaques concernant le non respect de la concurrence -notamment en imposant aux développeurs à la fameuse commission de 30% dont sont exonérées les applications de Cupertino. Ou encore le fait qu'elle conserve certains outils et produits sans les ouvrir aux autres développeurs -abusant là encore de sa position.
Pour rappel, en 2019, Spotify avait déposé une plainte auprès de la Commission européenne. Le Suédois soutenait que les règles de l'App Store
La plateforme avait notamment souligné que la commission de 30 % sur les achats intégrés, y compris les abonnements, l'amenait à facturer 3 dollars de plus à ses abonnés (soit 12,99 dollars par mois au lieu de 9,99 dollars pour son forfait Premium), et ce, juste pour payer cette soulte. En effet, Spotify estime qu'elle n'est pas en mesure de baisser les prix et encore moins de payer d'elle même ce surcoût. En définitive, c'est tout simplement le consommateur final qui en assumerait les frais et cela confèrerait un
Apple, un despote d'internet !
Le dirigeant profite de son passage au Royaume Uni (juste après Tim Cook) pour faire pression sur le projet de loi en cours sur la concurrence et les marchés numériques. Pour rappel, ce texte est actuellement examiné par le Parlement (vu que l'Angleterre n'est ni soumise, ni protégée par le DMA et le DSA).
Dans sa dernière sortie, Daniel Eck aimerait bien qu'Apple et Google soient contraintes faire face aux conséquences de leur rôle de gardien d'Internet. En effet, il les accuse tout simplement de contrôler la façon dont quatre milliards de consommateurs accèdent à Internet, et ce, dans le monde entier -contrôle
fouet injustifiable !
Je trouve fou que deux entreprises [Apple et Google] contrôlent essentiellement la façon dont plus de 4 milliards de consommateurs accèdent à Internet dans le monde entier. Non seulement ils dictent les règles, mais ils sont également en concurrence directe en aval avec ces fournisseurs.
Il renouvelle ses mêmes attaques concernant le non respect de la concurrence -notamment en imposant aux développeurs à la fameuse commission de 30% dont sont exonérées les applications de Cupertino. Ou encore le fait qu'elle conserve certains outils et produits sans les ouvrir aux autres développeurs -abusant là encore de sa position.
Résumé des épisodes précédents
Pour rappel, en 2019, Spotify avait déposé une plainte auprès de la Commission européenne. Le Suédois soutenait que les règles de l'App Store
limitaient délibérément le choix et étouffaient l'innovation au détriment de l'expérience utilisateur, accusant l'entreprise
d'agir à la fois en tant que juge et partie pour désavantager délibérément d'autres développeurs d'applications.
La plateforme avait notamment souligné que la commission de 30 % sur les achats intégrés, y compris les abonnements, l'amenait à facturer 3 dollars de plus à ses abonnés (soit 12,99 dollars par mois au lieu de 9,99 dollars pour son forfait Premium), et ce, juste pour payer cette soulte. En effet, Spotify estime qu'elle n'est pas en mesure de baisser les prix et encore moins de payer d'elle même ce surcoût. En définitive, c'est tout simplement le consommateur final qui en assumerait les frais et cela confèrerait un
avantage injustifiéà Cupertino.