Pourquoi Deezer risque d'augmenter ses prix à la rentrée
Par Laurence - Publié le
Souvenez-vous, le Président de la République a annoncé l'arrivée possible d'une taxe sur le streaming musical pour la rentrée prochaine. Une éventualité qui n'est pas sans inquiéter le patron de Deezer !
En effet, en parallèle de la Fête de la musique, Emmanuel Macron a donné quelques devoirs de vacances à la ministre de la Culture et lui a demandé de réunir sans délai l'ensemble des acteurs de la filière. En effet, le gouvernement s'est dit prêt à utiliser un impôt pour trouver de nouveaux financements destinés à soutenir l'industrie musicale française -tout a un prix, notamment l'exception culturelle. Ce dernier porte pour le moment le nom de
A défaut d'accord d'ici le 30 septembre prochain entre les acteurs du secteur, le gouvernement se réservera la possibilité de saisir le Parlement pour voter cette taxe. Il met en avant le rapport du sénateur Julien Bargeton rendu en avril dernier, qui propose une taxe de 1,75 % sur les revenus du streaming musical payant et celui gratuit financé par la publicité. Pour expliquer ce projet, il est rappelé que
Oui mais voilà, l'annonce n'a pas été chaleureusement accueillie par les professionnels, à commencer par Deezer. Pour le numéro 2 français, cette taxe est dirigée contre lui et le frapperait
Il précise en effet, faire
Conséquence inévitable pour la plateforme : une nécessaire augmentation des abonnements pour palier la hausse des prélèvements ! Il serait apparemment impossible de trouver un équilibre financier si la taxe était votée !
Un projet de taxe sur le streaming dans les tuyaux
En effet, en parallèle de la Fête de la musique, Emmanuel Macron a donné quelques devoirs de vacances à la ministre de la Culture et lui a demandé de réunir sans délai l'ensemble des acteurs de la filière. En effet, le gouvernement s'est dit prêt à utiliser un impôt pour trouver de nouveaux financements destinés à soutenir l'industrie musicale française -tout a un prix, notamment l'exception culturelle. Ce dernier porte pour le moment le nom de
contribution obligatoire des plateformes de streaming.
A défaut d'accord d'ici le 30 septembre prochain entre les acteurs du secteur, le gouvernement se réservera la possibilité de saisir le Parlement pour voter cette taxe. Il met en avant le rapport du sénateur Julien Bargeton rendu en avril dernier, qui propose une taxe de 1,75 % sur les revenus du streaming musical payant et celui gratuit financé par la publicité. Pour expliquer ce projet, il est rappelé que
de nouvelles sources de financement sont nécessaires pour préserver la souveraineté culturelle française et garantir une juste rémunération des artistes et des créateurs, tout en soutenant l'innovation et l'exportation.
Oui mais voilà, l'annonce n'a pas été chaleureusement accueillie par les professionnels, à commencer par Deezer. Pour le numéro 2 français, cette taxe est dirigée contre lui et le frapperait
de manière totalement disproportionnée par rapport aux autres plateformes, a dénoncé Stéphane Rougeot, directeur général adjoint de la plateforme française, ce matin sur BFM.
Il précise en effet, faire
plus de 60% de notre chiffre d'affaires en France, ce qui est un argument pour les
moins de 3%d'autres comme Spotify, qui inversement ont les reins largement plus solides pour supporter une telle taxe. En définitive, ce serait donc les acteurs les plus petits qui seraient pénalisés, laissant davantage d'espace de manœuvre pour les géants américains.
À un moment où les enjeux de souveraineté, que ce soit numérique ou culturelle, sont des enjeux assez forts, Deezer, [qui est] une plateforme française, se retrouverait beaucoup plus frappée et beaucoup moins compétitive.
Conséquence inévitable pour la plateforme : une nécessaire augmentation des abonnements pour palier la hausse des prélèvements ! Il serait apparemment impossible de trouver un équilibre financier si la taxe était votée !