Bill Gates : "Moi aussi, j’ai peur de l’IA"
Par Laurence - Publié le
Ce matin, Bill Gates -cofondateur de Microsoft- était l'invité de Léa Salamé sur France Inter à l'occasion de la publication de son livre
Né en 1955 à Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, il raconte avoir grandi au sein d’une famille aimante et aisée. Il voue une grande reconnaissance à ses parents
Parmi les figures marquantes de son enfance, sa grand-mère, qu’il appelait affectueusement Gami, a joué un rôle fondateur en lui enseignant le jeu de cartes, sans jamais lui accorder de victoire facile.
Pour autant, il se distinguait par son tempérament : il se décrit comme un enfant impulsif, souvent en proie à la colère et au mal-être, qui rejetait toute forme d’autorité. On le qualifiait tour à tour d’odieux et d’arrogant. Si certains le voyaient comme un enfant précoce, d’autres le considéraient au contraire comme totalement inadapté.
Dès son plus jeune âge, Bill Gates développe une peur de l’échec et un esprit compétitif. Sa découverte de l’informatique à 13 ans est une révélation, et il apprend rapidement à programmer. À 14 ans, il rencontre un certain Paul Allen, de deux ans son ainé, avec qui il fondera Microsoft quelques années plus tard, connaissant un succès fulgurant. Déjà à 20 ans, il entrevoit l’avenir de l’intelligence artificielle. On apprend qu'il faisait le mur la nuit pour se rendre... dans son collège afin de programmer !
Au delà des souvenirs d'enfance, Léa Salamé lui pose aussi quelques questions plus contemporaines : l'IA et les réseaux sociaux. Reconnaissant les avantages de l’IA, notamment en matière de productivité et d’innovation, Bill Gates a déclaré :
Bill Gates a également évoqué la nécessité d’une régulation appropriée de l’IA, affirmant que
En outre, il a abordé l’impact des réseaux sociaux sur la société, admettant :
Code source. Mes débuts(Flammarion), tome 1 de ses mémoires. Après le petit rituel des questions, il a partagé ses réflexions sur l’intelligence artificielle, soulignant à la fois son potentiel et les précautions nécessaires à son développement.
une jeunesse mouvementée
Né en 1955 à Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, il raconte avoir grandi au sein d’une famille aimante et aisée. Il voue une grande reconnaissance à ses parents
modernes,
progressistes. Son père exerçait comme avocat, tandis que sa mère occupait un poste de cadre en entreprise. Il dédie son livre à ses deux sœurs.
Parmi les figures marquantes de son enfance, sa grand-mère, qu’il appelait affectueusement Gami, a joué un rôle fondateur en lui enseignant le jeu de cartes, sans jamais lui accorder de victoire facile.
Mes parents étaient à l'aise. Ils ont passé beaucoup de temps à nous élever. Ma grand-mère était fabuleuse. D'apprendre à jouer aussi bien qu'elle aux cartes, ça m'a stimulé le cerveau. Elle m'a lu beaucoup de livres aussi. Et donc, en y repensant, j'ai eu une chance incroyable dans tous les domaines.
« Je vais avoir 70 ans cette année, et Microsoft va avoir 50 ans, ma fondation aura 25 ans, et mon papa aurait eu 100 ans cette année. »
Pour autant, il se distinguait par son tempérament : il se décrit comme un enfant impulsif, souvent en proie à la colère et au mal-être, qui rejetait toute forme d’autorité. On le qualifiait tour à tour d’odieux et d’arrogant. Si certains le voyaient comme un enfant précoce, d’autres le considéraient au contraire comme totalement inadapté.
Dès son plus jeune âge, Bill Gates développe une peur de l’échec et un esprit compétitif. Sa découverte de l’informatique à 13 ans est une révélation, et il apprend rapidement à programmer. À 14 ans, il rencontre un certain Paul Allen, de deux ans son ainé, avec qui il fondera Microsoft quelques années plus tard, connaissant un succès fulgurant. Déjà à 20 ans, il entrevoit l’avenir de l’intelligence artificielle. On apprend qu'il faisait le mur la nuit pour se rendre... dans son collège afin de programmer !
ET l'IA ?
Au delà des souvenirs d'enfance, Léa Salamé lui pose aussi quelques questions plus contemporaines : l'IA et les réseaux sociaux. Reconnaissant les avantages de l’IA, notamment en matière de productivité et d’innovation, Bill Gates a déclaré :
Moi aussi, j’ai peur. C’est une promesse extraordinaire d’utiliser l’intelligence artificielle pour donner des tuteurs individuels aux gens, pour aider la recherche médicale (…) Ça accroît la productivité, ça va nous laisser beaucoup de temps libre. Il a toutefois ajouté qu’il est essentiel d’aborder cette technologie avec prudence, en se demandant si elle évoluera “de la bonne manière”.
Bill Gates a également évoqué la nécessité d’une régulation appropriée de l’IA, affirmant que
les gouvernements doivent jouer un rôle clé pour s’assurer que les avantages de l’IA soient maximisés tout en minimisant les risques potentiels.Il a insisté sur l’importance d’une collaboration entre les secteurs public et privé pour établir des cadres éthiques et des politiques garantissant une utilisation responsable de l’IA.
En outre, il a abordé l’impact des réseaux sociaux sur la société, admettant :
Je pense qu’on a été un peu naïfs sur l’impact des réseaux sociaux. Cette réflexion souligne la nécessité d’une approche plus critique et informée face aux technologies émergentes.
« Steve et moi avions en commun d'être des leaders de la révolution technologique. On travaillait très dur tous les deux, on motivait les gens. Mais, lui, c'était un génie du design. Il avait l'intuition des choses. Lui, il n'était pas ingénieur. Moi, je suis un ingénieur. »