Parcoursup 2025 : ce qu’il faut savoir sur le calendrier et les critiques du système
Par Vincent Lautier - Publié le
Les lycéens de terminale peuvent dès aujourd’hui formuler leurs vœux sur Parcoursup. Retour sur le calendrier et les principaux reproches adressés à la plateforme.
Ce mercredi 15 janvier marque le lancement de la phase de formulation des vœux sur Parcoursup. Les élèves de terminale, tout comme les étudiants en réorientation, peuvent s’inscrire et choisir jusqu’à dix formations. Cette étape se prolonge jusqu’au 13 mars. Une fois les vœux enregistrés, il faudra compléter les dossiers d’ici le 2 avril.
La phase principale d’admission s’ouvrira le 2 juin. Les élèves devront alors répondre aux propositions d’admission ou classer leurs vœux en attente entre le 6 et le 10 juin. Pour ceux qui n’auraient pas obtenu de place ou souhaitent réviser leur choix, une phase complémentaire démarrera le 11 juin. Enfin, les inscriptions administratives auront lieu à partir du 4 juillet, après la publication des résultats du baccalauréat.
Depuis sa création en 2018, Parcoursup est régulièrement critiquée. Certains lycéens dénoncent un stress constant, lié à l’importance des notes de contrôle continu dans la sélection. Pour certains élèves, à chaque gros contrôle, « c’est comme passer une partie du bac », la pression est constante.
Du côté des enseignants, certains pointent une « inflation » des notes, liée à la pression des familles. Cela compliquerait aussi la tâche des établissements supérieurs pour sélectionner les candidats les mieux adaptés. Une professeure de classe prépa explique : « Avec des moyennes qui grimpent chaque année, on risque de se tromper sur le niveau réel des élèves. »
Parcoursup affirme, de son côté, privilégier la méritocratie en basant ses décisions sur l’examen des dossiers. Contrairement aux anciens systèmes de tirage au sort ou de sélection par ordre d’arrivée, la plateforme centralise les candidatures et les transmet aux établissements, qui organisent leurs propres commissions.
Toutes les formations ne figurent pas sur Parcoursup. Certaines écoles privées sans contrat avec l’État ne sont pas référencées, ce qui soulève aussi des questions sur leur fiabilité. Le gouvernement a aussi annoncé des mesures pour exclure de la plateforme les formations aux pratiques commerciales jugées frauduleuses.
Le débat sur Parcoursup reste ouvert. François Bayrou a d’ailleurs proposé de créer une « année d’articulation » pour faciliter la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur. D’ici là, les candidats devront bien se renseigner pour éviter les mauvaises surprises. Quoi qu’il en soit, la course aux vœux est lancée.
Les étapes clés du calendrier 2025
Ce mercredi 15 janvier marque le lancement de la phase de formulation des vœux sur Parcoursup. Les élèves de terminale, tout comme les étudiants en réorientation, peuvent s’inscrire et choisir jusqu’à dix formations. Cette étape se prolonge jusqu’au 13 mars. Une fois les vœux enregistrés, il faudra compléter les dossiers d’ici le 2 avril.
La phase principale d’admission s’ouvrira le 2 juin. Les élèves devront alors répondre aux propositions d’admission ou classer leurs vœux en attente entre le 6 et le 10 juin. Pour ceux qui n’auraient pas obtenu de place ou souhaitent réviser leur choix, une phase complémentaire démarrera le 11 juin. Enfin, les inscriptions administratives auront lieu à partir du 4 juillet, après la publication des résultats du baccalauréat.
Des critiques persistantes sur le système
Depuis sa création en 2018, Parcoursup est régulièrement critiquée. Certains lycéens dénoncent un stress constant, lié à l’importance des notes de contrôle continu dans la sélection. Pour certains élèves, à chaque gros contrôle, « c’est comme passer une partie du bac », la pression est constante.
Du côté des enseignants, certains pointent une « inflation » des notes, liée à la pression des familles. Cela compliquerait aussi la tâche des établissements supérieurs pour sélectionner les candidats les mieux adaptés. Une professeure de classe prépa explique : « Avec des moyennes qui grimpent chaque année, on risque de se tromper sur le niveau réel des élèves. »
Un fonctionnement basé sur la transparence
Parcoursup affirme, de son côté, privilégier la méritocratie en basant ses décisions sur l’examen des dossiers. Contrairement aux anciens systèmes de tirage au sort ou de sélection par ordre d’arrivée, la plateforme centralise les candidatures et les transmet aux établissements, qui organisent leurs propres commissions.
Toutes les formations ne figurent pas sur Parcoursup. Certaines écoles privées sans contrat avec l’État ne sont pas référencées, ce qui soulève aussi des questions sur leur fiabilité. Le gouvernement a aussi annoncé des mesures pour exclure de la plateforme les formations aux pratiques commerciales jugées frauduleuses.
Le débat sur Parcoursup reste ouvert. François Bayrou a d’ailleurs proposé de créer une « année d’articulation » pour faciliter la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur. D’ici là, les candidats devront bien se renseigner pour éviter les mauvaises surprises. Quoi qu’il en soit, la course aux vœux est lancée.