Fin 2024, les habitants de plusieurs États du nord-est des États-Unis -notamment New York et le New Jersey- ont observé une migration assez inhabituelle dans le ciel. Il ne s'agit pas d'un groupe de canards mais de drones non identifiés. Panique chez les habitants avec plus de 5 000 signalements enregistrés par le FBI, sur fond d’espionnage et de théories du complot.
Pas de soucis, nous dit Donald Trump !
Après une enquête approfondie, l’administration Trump a finalement levé le voile sur cette affaire -enfin presque puisque la réponse tien limite à du Circulez il n'y a rien à voir. Pour rappel, ces objets volants avaient été repérés à proximité d’infrastructures stratégiques, notamment l’arsenal de Picatinny (un centre de recherche militaire de haute importance) et même le parcours de golf de Donald Trump à Bedminster.
Face à l’absence de toute explication, plusieurs théories du complot avaient rapidement émergé sur les réseaux sociaux. Certains avaient même affirmé que le gouvernement américain cachait des informations ou encore que ces survols étaient orchestrés par une puissance étrangère.
Un survol autorisé...
Lors d’une conférence de presse le 28 janvier, Karoline Leavitt, porte-parole de l’ancien président, a expliqué que ces drones n’étaient pas des appareils ennemis, mais qu’ils avaient bien été autorisés par la Federal Aviation Administration (FAA). Avec le temps, la situation s’est aggravée à cause de la curiosité. Ce n’était pas l’ennemi.
Apparemment, ces drones servaient principalement à la recherche (laquelle ?) et avaient reçu l’autorisation des autorités aériennes américaines (c'est donc une opération déclarée). En revanche, d’autres appareils appartenaient simplement à des particuliers passionnés de drones de loisirs.
Patrick Semansky/AP/SIPA
L’inquiétude provoquée par ces survols a néanmoins poussé les autorités américaines à imposer des restrictions temporaires sur les vols de drones au-dessus des infrastructures sensibles du New Jersey. Mais ces mesures ont été levées le 17 janvier, confirmant que ces appareils ne représentaient aucun danger pour la sécurité nationale.
Ce phénomène illustre à quel point les drones, qu’ils soient utilisés pour la recherche ou les loisirs, peuvent être source d’inquiétude lorsqu’ils sont observés dans des zones sensibles. L’administration Biden avait déjà tenté de rassurer la population en décembre dernier, expliquant que ces objets volants ne présentaient aucun risque, mais en vain...
