Amazon accusé d’espionnage et de vol de données
Par Laurence - Publié le
Amazon se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs juridiques. Le géant du e-commerce et du cloud computing est en effet accusé d’avoir espionné des consommateurs à travers une back-door de son application. Une plainte déposée en Californie ce 29 janvier 2025 affirme qu’il aurait collecté, à leur insu, des données de localisation précises et d’autres informations personnelles sensibles.
Selon Reuters, Amazon aurait utilisé un code spécifique, Amazon Ads SDK, intégré dans des dizaines de milliers d’applications par des développeurs tiers. Ce kit de développement logiciel aurait permis à l’entreprise de suivre les déplacements des utilisateurs, en collectant des données horodatées sur leur domicile, leur lieu de travail et les endroits qu’ils ont visités.
Mais, plus inquiétante, cette collecte aurait été réalisée sans le consentement des utilisateurs, et donc, à leur insu. Amazon aurait ainsi pu dresser des profils détaillés de millions de consommateurs, révélant potentiellement leur appartenance religieuse, leurs préférences politiques ou leur orientation sexuelle.
Le demandeur principal, Felix Kolontinsky, affirme que ses propres données ont été aspirées via une application bien connue, Speedtest, qui permet de tester la vitesse de sa connexion. Dans sa plainte, il accuse Amazon d’avoir
Cette plainte pourrait renforcer les pressions qui s'exerce déjà sur Amazon. Le groupe fait actuellement l'objet de plusieurs enquêtes sur ses pratiques en matière de collecte et d’utilisation des données personnelles. En 2023, l’entreprise avait été condamnée à une amende record de 25 millions de dollars pour avoir violé la loi sur la protection des données des enfants avec ses appareils Alexa et Echo.
Si ces nouvelles accusations sont confirmées, elles pourraient entraîner des conséquences financières et judiciaires majeures. Elles soulèvent également des questions cruciales sur l’exploitation des données des utilisateurs par les grandes entreprises technologiques et les failles des systèmes de régulation actuels.
Un traçage massif
Selon Reuters, Amazon aurait utilisé un code spécifique, Amazon Ads SDK, intégré dans des dizaines de milliers d’applications par des développeurs tiers. Ce kit de développement logiciel aurait permis à l’entreprise de suivre les déplacements des utilisateurs, en collectant des données horodatées sur leur domicile, leur lieu de travail et les endroits qu’ils ont visités.
Mais, plus inquiétante, cette collecte aurait été réalisée sans le consentement des utilisateurs, et donc, à leur insu. Amazon aurait ainsi pu dresser des profils détaillés de millions de consommateurs, révélant potentiellement leur appartenance religieuse, leurs préférences politiques ou leur orientation sexuelle.
Une plainte déposée en Californie
Le demandeur principal, Felix Kolontinsky, affirme que ses propres données ont été aspirées via une application bien connue, Speedtest, qui permet de tester la vitesse de sa connexion. Dans sa plainte, il accuse Amazon d’avoir
pris les marqueurs numériques des consommateurs et corrélé une grande quantité d’informations personnelles les concernant, entièrement à l’insu des consommateurs et sans leur consentement. Il estime que ces pratiques ne respectent absolument pas les lois californiennes sur la protection de la vie privée et réclame des dommages et intérêts pour plusieurs millions de dollars, et ce, pour les Californiens concernés.
Cette plainte pourrait renforcer les pressions qui s'exerce déjà sur Amazon. Le groupe fait actuellement l'objet de plusieurs enquêtes sur ses pratiques en matière de collecte et d’utilisation des données personnelles. En 2023, l’entreprise avait été condamnée à une amende record de 25 millions de dollars pour avoir violé la loi sur la protection des données des enfants avec ses appareils Alexa et Echo.
Si ces nouvelles accusations sont confirmées, elles pourraient entraîner des conséquences financières et judiciaires majeures. Elles soulèvent également des questions cruciales sur l’exploitation des données des utilisateurs par les grandes entreprises technologiques et les failles des systèmes de régulation actuels.
Pour l’instant, Amazon n’a pas officiellement réagi à ces accusations. Toutefois, cette affaire risque de raviver les débats sur la surveillance des consommateurs et la nécessité de renforcer la réglementation autour de la confidentialité des données. Voir se pencher sur un éventuel RGP américain ?