Pour Pavel Durov, Telegram n'a pas été créé pour des criminels
Par Laurence - Publié le
Dernièrement, le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a été mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, en raison de l’utilisation de sa plateforme par des groupes criminels. Lors de ses auditions devant le juge d’instruction, il a reconnu la gravité des accusations portées contre Telegram et promis de renforcer les processus de modération.
Lors de son premier interrogatoire qui a eu lieu en décembre 2024, Pavel Durov a admis avoir pris conscience de l’ampleur des faits reprochés. En effet, les très lourdes accusations incluent l’utilisation de Telegram pour des activités criminelles, telles que des groupes dédiés à la pédocriminalité, au trafic de stupéfiants, aux armes, et même à des demandes de services de sicaires.
Face aux juges, Pavel Durov a toutefois défendu la position de Telegram, affirmant que la plateforme n’avait pas été créée pour les criminels, mais qu’une
Pavel Durov a pointé du doigt un manque de communication efficace de la part des autorités françaises, notamment en évoquant des demandes envoyées à des adresses e-mail erronées. Il a cependant souligné sa disponibilité pour répondre aux requêtes officielles, affirmant que des membres de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et d’autres autorités françaises connaissaient son contact personnel. Malgré tout, il a reconnu des erreurs dans sa gestion des alertes médiatiques et des rapports d’associations, qu’il jugeait auparavant insuffisamment solides.
Dernièrement, Telegram a adopté une politique de collaboration accrue avec les autorités judiciaires et les associations de lutte contre les abus. Pavel Durov a promis d’améliorer la modération et de faire de cette initiative une fierté pour Telegram, tout en soulignant les progrès réalisés.
En vrac, on notera tout de même une augmentation des réponses aux demandes judiciaires en France, passant de 4 au premier trimestre 2024 à 673 pour le dernier. A titre de comparaison, sur les six premiers mois de 2024, à l'échelle mondiale, Telegram a délivré
A cela s'ajoutent la suppression massive de contenus illicites, avec 15 à 20 millions de comptes fermés chaque mois et 1 à 2 millions de chaînes ou groupes supprimés, mais également des partenariats récents avec des associations pour mieux signaler les infractions. Enfin, entre l'arrestation de son patron fin août et la fin du mois de septembre, Telegram a répondu à la totalité des réquisitions Ofmin (Office mineurs) envoyées, soit une centaine...
Des "accusations graves" contre Telegram
Lors de son premier interrogatoire qui a eu lieu en décembre 2024, Pavel Durov a admis avoir pris conscience de l’ampleur des faits reprochés. En effet, les très lourdes accusations incluent l’utilisation de Telegram pour des activités criminelles, telles que des groupes dédiés à la pédocriminalité, au trafic de stupéfiants, aux armes, et même à des demandes de services de sicaires.
Face aux juges, Pavel Durov a toutefois défendu la position de Telegram, affirmant que la plateforme n’avait pas été créée pour les criminels, mais qu’une
fraction minimede ses utilisateurs avait profité de ses fonctionnalités, comme le chiffrement de bout en bout et la fonction
People Nearbypour des usages illicites.
Un manque de coopération ou un défaut d’alerte ?
Pavel Durov a pointé du doigt un manque de communication efficace de la part des autorités françaises, notamment en évoquant des demandes envoyées à des adresses e-mail erronées. Il a cependant souligné sa disponibilité pour répondre aux requêtes officielles, affirmant que des membres de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et d’autres autorités françaises connaissaient son contact personnel. Malgré tout, il a reconnu des erreurs dans sa gestion des alertes médiatiques et des rapports d’associations, qu’il jugeait auparavant insuffisamment solides.
Dernièrement, Telegram a adopté une politique de collaboration accrue avec les autorités judiciaires et les associations de lutte contre les abus. Pavel Durov a promis d’améliorer la modération et de faire de cette initiative une fierté pour Telegram, tout en soulignant les progrès réalisés.
En vrac, on notera tout de même une augmentation des réponses aux demandes judiciaires en France, passant de 4 au premier trimestre 2024 à 673 pour le dernier. A titre de comparaison, sur les six premiers mois de 2024, à l'échelle mondiale, Telegram a délivré
des informations d'identification (...) concernant plus de 10 000 utilisateurs(ce qui n'a pas eu l'ait de convaincre les juges au regard des 50 millions d'utilisateurs revendiqués).
A cela s'ajoutent la suppression massive de contenus illicites, avec 15 à 20 millions de comptes fermés chaque mois et 1 à 2 millions de chaînes ou groupes supprimés, mais également des partenariats récents avec des associations pour mieux signaler les infractions. Enfin, entre l'arrestation de son patron fin août et la fin du mois de septembre, Telegram a répondu à la totalité des réquisitions Ofmin (Office mineurs) envoyées, soit une centaine...