Avec la possible interdiction de TikTok, Duolingo bénéficie d'un engouement inattendu
Par Laurence - Publié le
Alors que TikTok pourrait être interdite dans quelques jours aux États-Unis, un curieux phénomène linguistique vient d'apparaître. Plutôt que de se tourner massivement vers des alternatives locales comme Instagram (Reels) ou YouTube (Shorts), de nombreux Américains ont adopté 小红书 – 你的生活指南. Ce mouvement a déclenché une montée fulgurante de l’apprentissage du mandarin, notamment via des plateformes comme Duolingo.
Xiaohongshu (littéralement RedNote ou petit livre rouge, plus facile à prononcer), est une plateforme chinoise où les utilisateurs partagent des vidéos, des photos et des critiques de produits. Depuis que TikTok a été menacé d’interdiction, plus de 700 000 de ses utilisateurs américains auraient migré vers cette dernière.
Cependant, l'application est conçu principalement pour un public chinois, aussi ses menus, règles communautaires et contenus sont majoritairement en mandarin ! Face à cette barrière linguistique, des milliers d’Américains se sont tournés vers des outils comme Duolingo. Selon la plateforme d’apprentissage des langues, l’inscription à leurs cours de mandarin a augmenté de 216 % par rapport à l’année précédente, avec un pic en janvier 2025, lorsque l’adoption de RedNote a explosé.
Pour de nombreux Américains, le passage à Xiaohongshu est perçu comme un acte de défi à l’égard des politiques gouvernementales, mais aussi comme une reconnaissance du rôle pionnier des applications chinoises dans l’innovation numérique.
Cependant, cette transition ne se fait pas sans heurts. Certains utilisateurs rencontrent des difficultés techniques lors de leur inscription ou sont bannis pour violation des règles de la communauté, souvent dues à des malentendus culturels ou linguistiques. Parfait pour Duolingo qui a axé sa communication sur le sujet depuis quelques jours, comme le montre cet article de blog.
Ce mouvement souligne également le mécontentement envers les solutions proposées par des entreprises américaines comme Meta, souvent accusées de simplement imiter les tendances initiées par leurs concurrents asiatiques. Assez ironiquement, cette migration démontre aussi une certaine indifférence des utilisateurs envers les préoccupations liées à la collecte de données par les entreprises chinoises, ce qui interroge sur l’efficacité des politiques américaines en matière de cybersécurité.
Le boom de l’apprentissage du mandarin
Xiaohongshu (littéralement RedNote ou petit livre rouge, plus facile à prononcer), est une plateforme chinoise où les utilisateurs partagent des vidéos, des photos et des critiques de produits. Depuis que TikTok a été menacé d’interdiction, plus de 700 000 de ses utilisateurs américains auraient migré vers cette dernière.
Cependant, l'application est conçu principalement pour un public chinois, aussi ses menus, règles communautaires et contenus sont majoritairement en mandarin ! Face à cette barrière linguistique, des milliers d’Américains se sont tournés vers des outils comme Duolingo. Selon la plateforme d’apprentissage des langues, l’inscription à leurs cours de mandarin a augmenté de 216 % par rapport à l’année précédente, avec un pic en janvier 2025, lorsque l’adoption de RedNote a explosé.
Une démonstration de demande et de défiance
Pour de nombreux Américains, le passage à Xiaohongshu est perçu comme un acte de défi à l’égard des politiques gouvernementales, mais aussi comme une reconnaissance du rôle pionnier des applications chinoises dans l’innovation numérique.
Cependant, cette transition ne se fait pas sans heurts. Certains utilisateurs rencontrent des difficultés techniques lors de leur inscription ou sont bannis pour violation des règles de la communauté, souvent dues à des malentendus culturels ou linguistiques. Parfait pour Duolingo qui a axé sa communication sur le sujet depuis quelques jours, comme le montre cet article de blog.
Ce mouvement souligne également le mécontentement envers les solutions proposées par des entreprises américaines comme Meta, souvent accusées de simplement imiter les tendances initiées par leurs concurrents asiatiques. Assez ironiquement, cette migration démontre aussi une certaine indifférence des utilisateurs envers les préoccupations liées à la collecte de données par les entreprises chinoises, ce qui interroge sur l’efficacité des politiques américaines en matière de cybersécurité.