BazarChic : le site de ventes privées des Galeries Lafayette va fermer
Par Vincent Lautier - Publié le
C’est presque officiel : BazarChic, le site de ventes privées en ligne acquis par les Galeries Lafayette en 2016, s’apprête à fermer ses portes. L’entreprise, qui a marqué le secteur par ses ventes événementielles de produits haut de gamme, n’a pas réussi à résister aux mutations rapides du marché. Selon les informations confirmées par BazarChic, un
Fondée en 2006, la plateforme s’était rapidement imposée comme un pionnier des ventes privées en France. À son apogée, elle comptait deux millions de membres actifs et se classait parmi les leaders du secteur. Mais face à des géants comme Veepee, difficile de rivaliser sans investissements conséquents dans la logistique et l’expérience client.
Rachetée pour renforcer le volet numérique des Galeries Lafayette, BazarChic n’a jamais su pleinement s’intégrer dans une vision stratégique cohérente. Selon des témoignages d’employés, le site s’est souvent contenté d’écouler les invendus des magasins du groupe, sans chercher à diversifier son catalogue ni séduire de nouvelles cibles. Résultat : un recul progressif face à des concurrents plus innovants et à l’essor des plateformes de seconde main, devenues incontournables dans les habitudes d’achat.
En interne, la situation économique avait déjà conduit à des mesures d’austérité en 2024, comme la réduction des intérimaires et des coûts logistiques. Ces ajustements n’ont pas suffi à enrayer la chute d’une entreprise qui affichait encore un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2019, mais n’a pas réussi à maintenir cette dynamique.
La fermeture quasi actée de BazarChic n’est pas un incident isolé pour les Galeries Lafayette, mais plutôt un symptôme des difficultés structurelles du groupe. Après la vente du BHV Marais en 2023 et la cession d’Eataly fin 2024, l’empire familial se déleste de ses actifs les moins rentables dans une tentative de redressement. Le flagship du boulevard Haussmann reste un pilier, mais il peine lui aussi à retrouver son niveau d’avant la pandémie.
À ce stade, l’éventualité d’un repreneur semble hautement improbable. Le marché est saturé, et peu d’acteurs seraient prêts à investir dans une entreprise qui cumule pertes et manque de compétitivité. Pour les salariés, c’est un coup dur, d’autant que la fermeture pourrait entraîner des licenciements économiques dès mars 2025.
projet de cessation d’activitéest en cours. Sauf reprise de dernière minute, la fermeture sera effective début 2025, et laissera près d’une centaine de salariés sans emploi.
Un acteur du e-commerce à bout de souffle
Fondée en 2006, la plateforme s’était rapidement imposée comme un pionnier des ventes privées en France. À son apogée, elle comptait deux millions de membres actifs et se classait parmi les leaders du secteur. Mais face à des géants comme Veepee, difficile de rivaliser sans investissements conséquents dans la logistique et l’expérience client.
Rachetée pour renforcer le volet numérique des Galeries Lafayette, BazarChic n’a jamais su pleinement s’intégrer dans une vision stratégique cohérente. Selon des témoignages d’employés, le site s’est souvent contenté d’écouler les invendus des magasins du groupe, sans chercher à diversifier son catalogue ni séduire de nouvelles cibles. Résultat : un recul progressif face à des concurrents plus innovants et à l’essor des plateformes de seconde main, devenues incontournables dans les habitudes d’achat.
En interne, la situation économique avait déjà conduit à des mesures d’austérité en 2024, comme la réduction des intérimaires et des coûts logistiques. Ces ajustements n’ont pas suffi à enrayer la chute d’une entreprise qui affichait encore un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2019, mais n’a pas réussi à maintenir cette dynamique.
Un symbole des déboires des Galeries Lafayette
La fermeture quasi actée de BazarChic n’est pas un incident isolé pour les Galeries Lafayette, mais plutôt un symptôme des difficultés structurelles du groupe. Après la vente du BHV Marais en 2023 et la cession d’Eataly fin 2024, l’empire familial se déleste de ses actifs les moins rentables dans une tentative de redressement. Le flagship du boulevard Haussmann reste un pilier, mais il peine lui aussi à retrouver son niveau d’avant la pandémie.
Une issue sans suspense ?
À ce stade, l’éventualité d’un repreneur semble hautement improbable. Le marché est saturé, et peu d’acteurs seraient prêts à investir dans une entreprise qui cumule pertes et manque de compétitivité. Pour les salariés, c’est un coup dur, d’autant que la fermeture pourrait entraîner des licenciements économiques dès mars 2025.