Bonus réparation : un bilan mitigé
Par Laurence - Publié le
Mis en place pour encourager la réparation des appareils électroniques, électroménagers et de jardinage, le bonus réparation vient de souffler sa deuxième bougie le 15 décembre 2024. Malgré une progression notable, son impact reste limité.
Pour cette deuxième année, le volume des aides accordées au titre du bonus réparation a tout de même doublé par rapport à la première année. Ainsi sur la période 2023-2024, 574 163 appareils ont été réparés, soit moins d’un appareil sur vingt bénéficiant du bonus.
En effet, 18 % du budget de 154 millions d’euros dont disposent les éco-organismes pour l’année 2024 ont été dépensés. Quant au nombre de points de réparation labellisés QualiRépar (ceux qui sont habilités à déposer des dossiers de subventions), il passe de 4 468 à 8 018, soit environ un réparateur sur trois.
Ces chiffres, fournis par
De nombreux consommateurs ignorent l’existence de ce dispositif ou ne savent pas comment en bénéficier. Malgré le bonus, le prix reste parfois dissuasif, notamment pour des appareils de faible valeur initiale. L’achat d’appareils neufs est souvent préféré à la réparation, en partie en raison du cycle rapide d’obsolescence perçue. Le dispositif repose sur un réseau agréé qui peut être limité en zone rurale ou dans certaines régions.
Le bonus réparation est une aide financière destinée à réduire le coût de réparation des appareils, en partenariat avec des réparateurs agréés. L’objectif est de promouvoir l’économie circulaire en prolongeant la durée de vie des équipements et en réduisant les déchets électroniques. Le montant varie selon le type d’appareil, généralement entre 10 € et 45 € par réparation. Au niveau du financement, les constructeurs versent une contribution à des éco-organismes comme Ecologic, qui redistribuent les aides.
Il est certain qu'une meilleure promotion du dispositif pourrait encourager davantage de consommateurs à y recourir. Ou encore garantir un accès facile à des professionnels agréés, y compris dans les zones moins desservies (ou peu accessible pour des personnes âgées).
Evidemment, une subvention plus généreuse pourrait rendre la réparation plus compétitive face à l’achat de neuf (les téléphones portables qui bénéficient de 25 € d’aide à la réparation pour la batterie, le microphone, le haut-parleur et la lentille photo sont désormais éligibles à la « casse accidentelle). Enfin, il faudrait aussi que les fabricants y mettent un peu du leur, en promouvant des produits conçus pour être plus facilement réparables.
Une progression assez lente
Pour cette deuxième année, le volume des aides accordées au titre du bonus réparation a tout de même doublé par rapport à la première année. Ainsi sur la période 2023-2024, 574 163 appareils ont été réparés, soit moins d’un appareil sur vingt bénéficiant du bonus.
En effet, 18 % du budget de 154 millions d’euros dont disposent les éco-organismes pour l’année 2024 ont été dépensés. Quant au nombre de points de réparation labellisés QualiRépar (ceux qui sont habilités à déposer des dossiers de subventions), il passe de 4 468 à 8 018, soit environ un réparateur sur trois.
Ces chiffres, fournis par
Ecologic, l’un des éco-organismes responsables du dispositif, montrent une amélioration mais indiquent que le programme peine à séduire les consommateurs en masse. Pour trouver un réparateur agréé dans le ressort de votre domicile, il suffira de passer par ce site !
Pourquoi un impact limité ?
De nombreux consommateurs ignorent l’existence de ce dispositif ou ne savent pas comment en bénéficier. Malgré le bonus, le prix reste parfois dissuasif, notamment pour des appareils de faible valeur initiale. L’achat d’appareils neufs est souvent préféré à la réparation, en partie en raison du cycle rapide d’obsolescence perçue. Le dispositif repose sur un réseau agréé qui peut être limité en zone rurale ou dans certaines régions.
Le bonus réparation est une aide financière destinée à réduire le coût de réparation des appareils, en partenariat avec des réparateurs agréés. L’objectif est de promouvoir l’économie circulaire en prolongeant la durée de vie des équipements et en réduisant les déchets électroniques. Le montant varie selon le type d’appareil, généralement entre 10 € et 45 € par réparation. Au niveau du financement, les constructeurs versent une contribution à des éco-organismes comme Ecologic, qui redistribuent les aides.
Il est certain qu'une meilleure promotion du dispositif pourrait encourager davantage de consommateurs à y recourir. Ou encore garantir un accès facile à des professionnels agréés, y compris dans les zones moins desservies (ou peu accessible pour des personnes âgées).
Evidemment, une subvention plus généreuse pourrait rendre la réparation plus compétitive face à l’achat de neuf (les téléphones portables qui bénéficient de 25 € d’aide à la réparation pour la batterie, le microphone, le haut-parleur et la lentille photo sont désormais éligibles à la « casse accidentelle). Enfin, il faudrait aussi que les fabricants y mettent un peu du leur, en promouvant des produits conçus pour être plus facilement réparables.