Application Signal : 95 Français arrêtés dans un réseau pédopornographique international
Par Vincent Lautier - Publié le
Un réseau pédopornographique de grande envergure, impliquant plus de 16 000 utilisateurs dans 130 pays, a été démantelé par la gendarmerie française. Parmi eux, 95 hommes français ont été identifiés et interpellés.
L’enquête débute en novembre 2023, lorsqu’un homme des Hauts-de-Seine est soupçonné de consulter des images pédopornographiques. Lors de la perquisition, les enquêteurs découvrent sur son téléphone plusieurs groupes de discussion sur la messagerie cryptée Signal. Ces groupes, très organisés, permettent à leurs utilisateurs d’échanger des photos et vidéos mettant en scène des mineurs.
Au total, plus de 200 téraoctets de contenus illicites ont été partagés sur ces canaux, qui regroupent plus de 16 000 participants à travers le monde. Ce réseau opérait comme un forum où chacun pouvait télécharger ou mettre à disposition des contenus.
Entre le 9 et le 19 décembre 2024, 95 hommes âgés de 16 à 74 ans ont été arrêtés en France. Parmi eux, 36 étaient déjà connus pour des infractions sexuelles à l’égard de mineurs ou pour consultation de contenus similaires. Sept d’entre eux figuraient d’ailleurs dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
Les interpellés sont issus de plusieurs régions, notamment Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est. Certains exerçaient d’ailleurs des métiers impliquant des contacts avec des jeunes, comme un éducateur sportif ou un directeur d’association d’information à la jeunesse. Un adjoint au maire fait également partie des suspects.
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 330 supports numériques, dont 152 téléphones et 122 ordinateurs. Ces appareils contenaient près de 375 000 photos et 156 000 vidéos, ce qui confirme l’ampleur des activités de ce réseau. Les investigations se concentrent maintenant sur l’identification des victimes potentielles et sur la vérification d’une éventuelle production de ces contenus par certains interpellés.
La majorité des suspects ont reconnu les faits. Concernant le chiffre énorme de 16 000 utilisateurs étrangers, leurs identités seront transmises à Interpol pour des poursuites dans leurs pays respectifs.
Selon les enquêteurs, ce type de réseau montre les facilités qu’offrent les messageries chiffrées pour diffuser de tels contenus. Avec une équipe de 570 enquêteurs mobilisés, cette opération montre aussi la priorité donnée à la lutte contre la pédocriminalité en France. L’affaire reste en cours, et des poursuites judiciaires débuteront prochainement pour les suspects français.
Un réseau structuré découvert sur Signal
L’enquête débute en novembre 2023, lorsqu’un homme des Hauts-de-Seine est soupçonné de consulter des images pédopornographiques. Lors de la perquisition, les enquêteurs découvrent sur son téléphone plusieurs groupes de discussion sur la messagerie cryptée Signal. Ces groupes, très organisés, permettent à leurs utilisateurs d’échanger des photos et vidéos mettant en scène des mineurs.
Au total, plus de 200 téraoctets de contenus illicites ont été partagés sur ces canaux, qui regroupent plus de 16 000 participants à travers le monde. Ce réseau opérait comme un forum où chacun pouvait télécharger ou mettre à disposition des contenus.
Des profils variés parmi les interpellés français
Entre le 9 et le 19 décembre 2024, 95 hommes âgés de 16 à 74 ans ont été arrêtés en France. Parmi eux, 36 étaient déjà connus pour des infractions sexuelles à l’égard de mineurs ou pour consultation de contenus similaires. Sept d’entre eux figuraient d’ailleurs dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
Les interpellés sont issus de plusieurs régions, notamment Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est. Certains exerçaient d’ailleurs des métiers impliquant des contacts avec des jeunes, comme un éducateur sportif ou un directeur d’association d’information à la jeunesse. Un adjoint au maire fait également partie des suspects.
Des perquisitions et saisies massives
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 330 supports numériques, dont 152 téléphones et 122 ordinateurs. Ces appareils contenaient près de 375 000 photos et 156 000 vidéos, ce qui confirme l’ampleur des activités de ce réseau. Les investigations se concentrent maintenant sur l’identification des victimes potentielles et sur la vérification d’une éventuelle production de ces contenus par certains interpellés.
Une enquête internationale en cours
La majorité des suspects ont reconnu les faits. Concernant le chiffre énorme de 16 000 utilisateurs étrangers, leurs identités seront transmises à Interpol pour des poursuites dans leurs pays respectifs.
Selon les enquêteurs, ce type de réseau montre les facilités qu’offrent les messageries chiffrées pour diffuser de tels contenus. Avec une équipe de 570 enquêteurs mobilisés, cette opération montre aussi la priorité donnée à la lutte contre la pédocriminalité en France. L’affaire reste en cours, et des poursuites judiciaires débuteront prochainement pour les suspects français.