XPress 10 : pas grand chose de neuf du côté du Print

Lancée il y a un peu plus d'un mois, la nouvelle version 10 de QuarkXpress espère sonner la reconquête du marché pour l'éditeur américain, plutôt distancé par Adobe et son InDesign. Brugees s'est penché sur les apports de cette version, uniquement sous l'angle du Print, alors même que les principales nouveautés visent plutôt la génération de documents numériques, pour tablettes et mobiles. Mais le Print - entendez le domaine de l'impression papier en offset - est tout de même l’essence même du logiciel depuis son lancement en 1987, note-t-il, à raison.

Las, peu de nouveautés fonctionnelles. Le logiciel, écrit cette fois en Cocoa, adopte sur Mac les potentialités offertes par les dernières versions du système, notamment le mode plein écran ou le support des écrans haute densité. Pour le reste... Les outils de base n’ont pas changé d’un iota, les outils d'illustration guère plus. L'import de document Office est par contre bien amélioré, même si certaines fonctionnalités avancées ne sont pas supportées. Concernant le support de Photoshop ou d'Illustrator, il reste incomplet. La prise en charge des fichiers natifs d’Illustrator est une pure catastrophe. La transparence est gérée mais les contours et les différents effets ne le sont pas, note le test.

Deux bons points cependant : le module d'aperçu avant impression est grandement amélioré, et le logiciel est capable, enfin, de mettre en évidence où une police manquante est utilisée dans le document.



Vendu 1399 € en version complète, et 449 € en mise à jour, Quark risque d’avoir du mal à replacer son produit face à un InDesign sans cesse mis à jour pour 24,59 € / mois.Le logiciel, entièrement réécrit en Cocoa (il était temps), propose des performances bien meilleures et une interface plus fluide que son prédécesseur. Mais cette réécriture apporte également son lot de bugs plus ou moins gênants, faisant de QuarkXpress 10 un produit (de nouveau) immature.

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