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Nouveaux MacBook Pro 15" : Apple peut-elle se contenter de l'Iris Pro 5200 ?

Par Didier Pulicani - Publié le

Le benchmark d'un supposé MacBook Pro Haswell publié hier a donné quelques indices sur les futures machines, que l'on attend ces prochaines semaines.

Sur ce modèle, la Pomme a choisi le Core i7-4950HQ, un processeur dont la fréquence nominale est assez basses (2.4 GHz) mais qui possède une belle marge de progression grâce à son mode Turbo, qui culmine à 3.6 GHz.

Mais le point intéressant concerne le choix du CPU. En admettant l'authenticité du bench, Apple aurait pris (sur cette version) la puce la plus puissante de la gamme parmi les trois modèles proposant le circuit graphique Iris Pro 5200 (GT3e). En comparaison, elle aurait pu opter pour une version 4900MQ, plus rapide (2.8 GHz -> 3.8 GHz), de consommation équivalente, mais munie d'un GPU bien plus modeste (la HD 4600 (GT2)). Avec une carte tierce, la machine aurait été plus performante mais un peu moins rapide dès qu'il faut économiser l'énergie. Il faut savoir que sur les MacBook Pro 15 actuels, le GPU intégré n'est utilisé que pendant les périodes de faible activité graphique, tandis que la 650M est appelée dès que l'utilisateurs lance des applications plus lourdes (2D/3D, montage, jeux...).

On l'a vu début juin, alors qu'Intel promettait -sur le papier- des performances voisines de la 650M qui équipe actuellement la gamme 15", l'Iris Pro 5200 avait tout de même bien du mal à s'aligner sur celle d'NVidia. Elle est même souvent en dessous de la 640 :



Lors de nos spéculations concernant la prochaine gamme de MacBook Pro, nous envisagions l'adoption de la GeForce 750M, dont les gains (par rapport à la 650) devraient être mesurés, mais des technologies (comme le GPU Boost 2.0) devraient permettre de gagner en autonomie et en efficacité (avec le même système de Turbo que sur les CPU).

Si Apple se passait d'une telle carte pour se contenter de l'Iris Pro 5200 (une démarche probable sur le modèle 13"), le modèle 15" pourrait sérieusement perdre en attractivité. A l'inverse, une telle décision permettrait de gagner plusieurs heures d'autonomie, tout en se rapprochant de celle des MacBook Air, et -pourquoi pas- permettre de réduire encore l'épaisseur de la coque.

Mais dans ce cas, pourrait-on encore parler de machine professionnelle ?