Mac mini M2 et M2 Pro - Le test 2023
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
La presse l'appelle souvent le
mal-aiméde la gamme et pourtant, le Mac mini reprend des couleurs (à défaut d'un nouveau design) avec cette mise à jour presque inattendue pour une machine qui reste la plus accessible, la plus compacte et la plus silencieuse de tous les ordinateurs Apple !
En un coup d'oeil
Le test complet
Sommaire
Fait rare, son prix a même baissé, et mieux encore, Apple lui offre une puce nettement plus puissante, de quoi envisager des tâches bien au delà de la simple bureautique. Comme on le verra dans ce test, il y a aussi quelques nouveautés bienvenues au niveau de la connectique, mais aussi quelques couacs notamment du côté des SSD et du WiFi...
Un petit Mac toujours bien fermé
Avec son petit volume, à peine 20cm de côté et 3,5cm de hauteur, le Mac mini est non seulement
minimais il peut même se ranger de manière quasi invisible ! Sous un bureau, derrière un écran, les idées de fixation ne manque pas. Même les salles de serveurs y font désormais appel, car avec sa petite consommation électrique et son format
rack 1U, il peut tout à fait concurrencer certains serveurs plus exigeants -même si Apple a un peu abandonné le segment.
Dommage quand-même de ne pas lui avoir offert un nouveau design, ou à défaut, une nouvelle couleur : rien ne distingue en effet un Mac mini M2 d'un M1, d'autant que la coque date en fait de l'époque Intel.
S'il est toujours possible de l'ouvrir, cela ne sert pas à grand chose : tout est soudé en son sein, de la RAM au SSD en passant par le CPU et le GPU -vive l'architecture unifiée ! Apple aurait pu caser un petit port M.2 interne, mais non, mieux vaut facturer du stockage aux prix de l'uranium enrichi -les considération
écolode la Pomme ont des limites !
Le Mac mini est toujours livré sans clavier ni souris, ce qui permet de garder un prix assez contenu. Mais sur le haut-de-gamme, Apple aurait pu se montrer plus généreuse, d'autant que cette machine ne cible plus vraiment que les
switchers, venus du monde PC.
Silencieux et peu gourmand en Watts
C'était déjà son atour premier sous Intel, mais avec l'arrivée des puce Apple Silicon, le Mac mini est devenu encore plus économes !
Malgré une alimentation entre 150 et 185W, notre mini-Mac ne consomme qu'entre 5-10W pour le M2 et 10-15W pour le M2 Pro, si vous modérez votre activité. Imaginez un peu, c'est moins qu'une box internet ou qu'une borne WiFi !
En charge, on grimpe entre 45 (M2) et 70W (M2Pro), mais il faut vraiment taper dedans (jeux + montage vidéo + 30 onglets etc.). Mais cela reste infiniment moins qu'une puce Intel, qui peut consommer entre 30 et 150W rien que pour le CPU ! Un gros PC nécessitera même plutôt 400 à 500W en activité pour fonctionner à pleine puissance.
Autre atout de ce Mac mini, il ne fait aucun bruit. Malgré un système de ventilation active, il faudra vraiment le pousser pour entendre un léger bruissement d'air qui sort de la trappe arrière. On est quand-même parvenu à mesurer 60 degrés sur la grille et même à générer un petit bruit distinct dans la pièce ! Mais je vous rassure, cela reste moins bruyant qu'un Mac studio, dont certains (dont June) se plaignaient d'une ventilation générant un léger sifflement permanent -mais nous avons tous notre sensibilité sur le sujet.
Enfin, signalons que chaque port USB peut offrir 15W de puissance (selon nos mesures), soit jusqu'à 90W en tout ! Cela explique aussi la taille de l'alimentation, un peu surdimensionnée pour le simple couple CPU/GPU.
Connectique : + de port sur le M2 Pro
J'ai toujours trouvé la connectique du Mac mini M1 un peu chiche : seulement deux ports USB A (réjouissons nous qu'ils soient encore là) et seulement 2 ports USB C / Thunderbolt 4. Si vous branchez une souris et un clavier, ainsi qu'un écran et un SSD, vous êtes déjà au complet !
Certes, chaque port Thunderbolt 4 est associé à son propre contrôleur (vous avez 40Gbps par port), mais Apple aurait pu les dédoubler plus permettre de brancher de petits périphériques (lecteurs SD, SSD...) sans monopoliser un port complet. Vous pouvez toujours y rajouter un dock Thunderbolt 4, ce qui permet de démultiplier les ports USB A et USB C, mais ces accessoires sont encore chers.
D'autre part, j'aurais aimé un lecteur SD ainsi qu'une prise jack en façade, mais cette dernière est toujours au dos de la machine. Soyons également content qu'Apple l'ait conservée, mais elle est souvent un peu loin de l'utilisateur.
Enfin, précisons que les contrôleurs USB d'Apple sont toujours aussi chaotiques : suivant le modèle et l'âge de votre SSD à 10 Gbps (UBS 3.2 Gen 2), vous n'aurez pas forcément tout le débit !
Heureusement, cela semble aller mieux avec les modèles plus récents, avec des contrôleurs de dernière génération. Mais si vous avez (comme nous) de nombreux SSD LaCie, Seagate etc., vous n'aurez que 500/600Mo/s au lieu des 850/950Mo/s promis.
Ecrans externes : des limites qui sautent !
Comme le Mac mini M1, le Mac mini M2 ne peut gérer que 2 écrans à la fois. C'est un peu léger, sachant que sous Intel, la puce était plus permissive.
On se consolera avec la possibilité de brancher 2 écrans sur les ports Thunderbolt directement et non plus sur le HDMI pour le second écran. Cela permet d'atteindre de plus grandes résolutions et aussi d'utiliser des écrans dépourvu de HDMI ou de DisplayPort, comme souvent dans le monde Apple.
Le Mac Mini M2 peut, de son côté, prendre en charge 3 écrans (2 en Thunderbolt et 1 en HDMI). C'est un atout majeur pour ceux qui ont besoin d'un grand nombre de moniteurs, comme les monteurs vidéo par exemple.
Enfin, signalons que si le Mac M2 conserve un HDMI 2.0 classique, la version M2 Pro passe au HDMI 2.1 : il devient alors possible de connecter des téléviseurs 8K60 ou des écrans 4K240Hz ! Si cela ne parait pas très utile pour l'utilisateur moyen le HDMI reste très utilisé dans le monde de la vidéo, pour des écrans de contrôle notamment. Il est vrai que ce port date surtout de l'époque où le Mac mini était utilisé en Media Center, rôle depuis repris par l'Apple TV 4K.
Un SSD interne rapide, sauf en 256 et 512Go
C'était la petite polémique juste après la sortie : comme pour le MacBook Air M2, Apple n'a placé qu'une seule puce pour les SSD d'entrée de gamme de 256 et 512Go, au lieu de 2 sur les modèles M1.
Résultat, au lieu des 3 à 5Go/s, on descend respectivement à 1,5 et 3Go/s pour les modèles 256 et 512Go, soit entre 30 et 50% de débit en moins.
Heureusement, ce n'est pas le cas pour les modèles 1To (et supérieurs), qui conservent d'excellents débits, à plus de 5-6Go/s. En pratique, peu de gens verrons vraiment la différence, sauf pour un usage professionnel. A la rédac, on déplace souvent plusieurs gros projets de plusieurs dizaines de Go, et ces SSD très rapides permettent parfois de gagner de précieuses minutes sur les duplications et les transferts.
Reste que malgré les raisons (pénuries, coûts...), cette façon de faire en catimini est un peu cavalière, d'autant qu'Apple avait l'habitude de communiquer sur ces débits, justifiant également les prix stratosphériques des options de stockage de ces machines.
WiFi 6E : la déception !
Lorsque j'ai testé pour la première fois le WiFi 6E l'an dernier, j'étais déçu de voir qu'aucun produit Apple ne gérait cette nouvelle norme, capable de doubler les débits du WiFi 5.
Par ici notre test des bornes Orbi WiFi 6E (RBKE963) !
Même le MacBook Air M2 n'était pas compatible, un comble alors qu'il a la même puce que notre mini ! Apple a finalement intégré le WiFi 6E dans l'iPad Pro M2, alors que l'iPhone 14 Pro dû se contenter du WiFi 5.
Autant vous le dire tout de suite : le WiFi 6E du Mac mini M2 (et du MacBook Pro M2 Pro/Max) ne fonctionne pas bien du tout ! Malgré une bonne connexion et une borne très proche, impossible d'accrocher durablement le 6Ghz ! Pour faire mes tests, j'ai du redémarrer la machine, seul moyen pour qu'il accepte de s'y connecter quelques dizaines de secondes, un comble !
Même en jouant avec les réglages WiFi, en désactivant/réactivant le réseau, en supprimant toutes les bornes WiFi 5 du bureau, rien à faire : notre Mac mini reste majoritairement en WiFi 5Ghz !
A force de persévérance, j'ai tout de même réussi à obtenir de bons débits : de 40 à 80Mo/s en WiFi 5, j'obtenait facilement 120Mo/s en WiFi 6 (la limite de la borne qui était connectée en Ethernet Gigabit à un petit serveur local). En clair, le WiFi 6 est le premier
vrai WiFi Gigabit.
Mais là encore, les 120Mo/s ne tenaient jamais la cadence, rarement plus de 10 secondes ! Tantôt le débit baissait, tantôt le Mac repassait en WiFi 5Ghz. Non vraiment, la puce d'Apple ne semble pas au point. J'espère qu'il ne s'agit que d'un problème de pilote, car on frise la publicité mensongère.
A noter que le WiFi 6E ne fonctionne vraiment bien que si vous êtes assez proche de la borne, ce qui limite un peu son intérêt. Mais si c'est le cas, vous obtenez des débits d'ethernet, mais sans fil, ce qui est assez pratique pour télécharger de gros fichier sur une fibre >1Gbps.
Performances CPU : M2 et M2 Pro
On l'a vu dans notre test du MacBook Air 2022, la puce M2 est en fait très proche de la puce M1 : Apple a optimisé son architecture interne, tandis que TSMC lui a offert une gravure à 5nm de seconde génération. Résultat, Apple a pu booster un peu les performances (10/15%) sans tout réinventer ni passer au 3nm.
Niveau déclinaisons, ça se gâte sévère cette année : M2, M2 Pro, M2 Max... 8, 10 ou 12 coeurs... GPU 10 à 38 coeurs... L'époque des configurations simple est révolue et cette abondance de possibilité finit par perdre l'utilisateur.
Si l'on essaie de comparer les Mac M1/M1 Pro et M1 Max, c'est encore pire ! Car la génération M2 embarque en fait 4 coeurs économes contre deux sur les M1 Pro/Max... mais le M1 en avait bien 4 ! Quelle galère !
A l'arrivée, un M1 Pro 10 coeurs (8 coeurs performants) sera donc plus rapide qu'un M2 Pro 10 coeurs (6 coeurs performants), du moins, sur le papier. Mais un M2 Pro 12 coeurs devrait prendre le lead de cette génération, avec 20% de performances supplémentaires, dixit Apple.
Comparatif M1/M2 et M1 Pro/M2 Pro
Dans les tests synthétiques (qui additionnent des pommes et des poires et tente de générer un score global), comme GeekBench, on retrouve les gains annoncés, entre 10 et 20%. Cela reste tout à fait correct pour cette demi-génération, mais il est vrai que le passage du CPU M1 au M2 ne se voit pas vraiment au quotidien.
On voit ici que le gap est bien plus net entre un M2 et un M2 Pro (+2 coeurs) qu'entre un M1 et un M2 (8 coeurs tous les deux). Par contre, le M2 Pro 10C rattraperait presque le M1 Pro 10C alors que le ce dernier intègre pourtant 8 coeurs rapides, contre 6 sur le M2 Pro de base (10C).
Enfin, le M2 Pro 12c dépasse logiquement le M1 Pro 10 coeurs, sans pour autant venir inquiéter le M1 Ultra du Mac Studio. En fait, le gain de 2 coeurs économes offrent logiquement 10 à 20% supplémentaires, ce qui est assez logique finalement.
Dans des programmes plus conventionnels, comme Logic Audio, qui n'utilise que le CPU et de façon très intensive, les résultats sont plus discutables. Déjà, l'écart entre un M1 et un M2 reste assez faible, quelques pistes seulement.
Notre Mac mini M2 Pro 10c se place logiquement pile poil entre un M1 Pro 8c et un M1 Pro 10c, qui reste donc très performant dans l'exercice. Mais la déception vient plutôt du M2 Pro 12c, qui ne permet que de gagner une dizaine de pistes, alors qu'il devait offrir 20% de performances supplémentaires. En réalité, Logic n'aime pas trop les coeurs économes (principal atout des M2 Pro), car ils ne tiennent pas bien leurs fréquences élevées. Finalement, cette option à 12 coeurs n'est pas très rentable pour un programme très exigeant en matière de CPU.
GPU : de 10 à 19 coeurs !
La partie GPU des M2 est toujours la plus intéressante. On l'a vu avec le MacBook Air, les performances peuvent pratiquement doubler en 3D et dans les applications professionnelles !
Apple propose toujours 10 coeurs GPU dans le M2 et 16 ou 19 coeurs sur le M2 Pro. Cela reste moins que le M1 Max ou que le nouveau M2 Max, mais pour une machine milieu de gamme, on va voir que les gains sont sensibles face au Mac mini M1 qui ne proposait pas de puce
Pro, même en option.
Avec Luxmark, qui teste l'antique OpenCL, la hiérarchie est respectée :
• Il y a bien le gros gap entre le M1 et le M2
• Le M2 Pro 16c est 10% plus rapide que le M1 Pro à 16 coeurs
• Le M1 Max reste loin devant avec ses 24 à 32 coeurs
• Le M2 Pro 16c est 10% plus rapide que le M1 Pro à 16 coeurs
• Le M1 Max reste loin devant avec ses 24 à 32 coeurs
En revanche, la différence entre le M2 Pro 16c et le M2 Pro 19c est assez minime. Devant de tels résultats, les 350€ demandés par Apple paraissent bien surfaits !
Le test Metal de GeekBench est assez en phase avec Luxmark, à la différence que l'écart entre le M2 Pro 19c et le M1 Max 24c est plus resserré. Notez également le gap avec le Mac Studio, une machine gavée en coeurs GPU et qui garde logiquement la tête de notre classement -en attendant des M2 Ultra !
Nous avons testé plusieurs jeux et les résultats sont assez en phase avec les tests synthétiques, à quelques petites différences : le M2 Pro est effectivement nettement plus rapide que le M2, mais un M2 Pro 19 coeurs se permet de venir taquiner un M1 Max 24 coeurs ! Précisons que ce titre est daté et n'est pas 100% natif sur les Mac Apple Silicon.
Enfin, dans GFXBench Metal (plus récent et très optimisé), non seulement nos 16 coeurs du mini se rapprochent des 24 coeurs du M1 Max, mais le 19 coeurs dépasse même le M1 Max !
M2 Pro, la star du montage vidéo
Si le M2 Pro (comme le M1 Pro) n'embarque qu'un seul Media Engine, cette unité capable d'encoder/décoder les formats usuels (H.264/H.265, ProRes...), il creuse quand-même l'écart avec le M2 de base, lui-même déjà très optimisé pour l'encodage ProRes (un peu moins pour le H.264) par rapport au M1.
Ici, le M1 Max reste largement devant, mais un Mac M2 est déjà très impressionnant vu son positionnement d'entrée de gamme. Quant au M2 Pro, il permet en fait de réaliser des montages complexes, là où le Mac mini M1 se montrait plus rapidement limité.
A noter qu'un M2 Pro à 10 coeurs fait presque aussi bien qu'un M1 Pro à 10 coeurs.
Dans notre série d'effets (flou, contraste...), ce Mac mini en version M2 Pro devient une vraie bête de course pour l'édition vidéo. Nous n'avons pas encore fini nos tests avec le M2 Pro 12c (que nous venons seulement de recevoir) ni avec le M2 Max, mais nous complèterons cet article très prochainement pour y intégrer ces résultats.
Enfin, je ne comptais pas publier ce test
ratécar il semble avoir un biais : dans Resolve 18, nos machines à base de M2 mettent une vraie claque aux Mac M1. Si bien que notre Mac mini M2 Pro est aussi rapide que le M1 Max 32 coeurs (le plus puissant), sans aucune explication logique.
Mais c'est aussi la preuve que l'optimisation (ou le manque d'optimisation) peut faire varier les résultat du simple au triple. En fait, ces Mac M1/M2 Pro/Max offrent un potentiel indéniable à qui saura l'exploiter. Et même un petit M2 d'entrée de gamme peut désormais prétendre à monter des vidéos en 8K, là où un gros PC à 2000€ peut se trouver à la peine !
Quelle config choisir ? Combien de RAM ?
Savoir quelle configuration choisir est toujours un moment compliqué, d'autant qu'on ne peut décider des usages à votre place.
La version de base, dont le prix retrouve un niveau presque acceptable (699€), sera sans doute la plus populaire. Mais avec 8Go de RAM et 256Go de SSD, elle se limitera à de la petite bureautique, du web et quelques travaux graphiques ponctuels. Attention, ce Mac est très capable, y compris de faire un montage en 8K ! Mais le manque de mémoire se fera vite sentir.
Si vous ne voulez pas casser votre tirelire mais obtenir une machine polyvalente avec une bonne durée de vie (et une capacité de revente), mieux vaut booster le SSD à 512Go et la RAM à 16Go. Avec ça, vous pouvez voir venir les prochaines années sereinement, quitte à rajouter un petit SSD externe (voir nos liens à la fin) qui complètera le stockage manquant.
A noter qu'on évoque en détail la quantité de RAM dans notre dernier live, si cela vous intéresse :
Evidemment, pour les utilisateurs avancés, le Mac mini M2 Pro constitue enfin une alternative intéressante au Mac Studio ou au MacBook Pro M2 Pro/Max. A 1500€, le rapport performance/prix est vraiment correct, mais attention : on vous conseillera de booster la RAM à 32Go et le SSD à 1To, au risque de brider la puissance de la puce M2 Pro et des tâches qui lui seront confiées.
Faut-il prendre l'option M2 Pro 12 coeurs CPU et 19 coeurs GPU ? Vu les gains observés, le jeu n'en vaut peut-être pas la chandelle. En fait, autant mettre ces 350€ dans de la RAM ou du SSD, les gains seront plus immédiats selon nous. Evidement, si vous avez le budget ou que vous hésitez avec un Mac Studio, peut-être que ce léger surplus de performances pourra vous faire gagner quelques minutes sur un encodage, mais ce sera à la marge.
En conclusion
Enfin un Mac mini à la hauteur !
Alors, on l'achète ce Mac mini ? Il faut bien le dire, cette version M2 est vraiment attrayante, et comble quelques manques du M1, comme les limitations au niveau des ports, l'absence de WiFi 6E ou encore les excellentes performances GPU apportée par cette nouvelle puce.
Quant à la version M2 Pro, elle répond enfin aux professionnels du son, du graphisme, de la vidéo et des métiers créatifs, pour qui l'iMac M1 était un peu juste et qui trouvaient le Mac Studio un peu cher, bruyant ou surdimensionné. Ce positionnement entre 1500 et 2500€ est particulièrement bien vu, pour une fois, et cette version devrait bien se vendre, assurément.
Le Mac mini passe enfin à la puce M2 et propose même une version M2 Pro très performante, idéale pour les métiers créatifs. Silencieux, puissant et peu gourmand en énergie, il sera idéal pour les studios d'enregistrement ou les salles de montage. Si le WiFi 6E déçoit, la connectique est complète, le prix est en baisse et ce petit Mac est sans doute l'affaire de l'année. Son seul défaut ? On aurait voulu un nouveau design !
La version M2 Pro proposée est très performante, idéale pour les métiers créatifs. Silencieux, puissant et peu gourmand en énergie, il sera encore plus destiné que le modèle M2 aux studios d'enregistrement ou aux salles de montage. Si le WiFi 6E déçoit, la connectique est complète, le prix est en baisse et ce petit Mac est sans doute l'affaire de l'année. Son seul défaut ? On aurait voulu un nouveau design !
Un SSD petit externe pour l'accompagner :
Ainsi qu'un dock Thunderbolt 4 :