L'Apple Lisa fête son flop et ses 40 ans en offrant son code source
Par June Cantillon - Mis à jour le
Apple lançait le Lisa le 19 janvier 1983, un énorme flop commercial. Le Computer History Museum célèbre aujourd'hui ce quarantième anniversaire en proposant au téléchargement le code source et les programmes de la machine.
Le Lisa, officiellement pour Local Integrated Software Architecture, mais portant officieusement le nom de la fille de Steve Jobs, reprenait à son compte de nombreuses idées issues du projet Alto de Xerox qui avait fait forte impression sur Steve Jobs lors d'une démonstration. Le Lisa étrennera une interface utilisateur graphique (GUI), un puissant processeur Motorola 68 000 à 5 MHz épaulé par 1 Mo de RAM (une capacité monstrueuse pour l"époque, mais très coûteuse) et l'usage de la souris, mais son tarif fixé à 9 995 dollars (soit 'équivalent de près de 30 000 dollars de nos jours) ainsi que quelques soucis de fiabilité (le double lecteur de disquette 5,25 pouces de la première version était particulièrement récalcitrant) l'ont condamné à une carrière commerciale pour le moins décevante (Apple ira jusqu'à enterrer 2 700 machines afin de
Apple s'est appuyée sur le succès de l'Apple II pour développer le Lisa en axant sa conception sur un marché professionnel (il permettra plus tard de développer des logiciels pour le Macintosh) qui a finalement préféré les ordinateurs IBM, plus accessibles financièrement. Après avoir quitté l'équipe du Lisa, Steve Jobs planchera sur le Macintosh, reprenant l'interface graphique, la souris, affichant fièrement un lecteur de disquette 3,5 pouces 128 ko de RAM, le tout pour environ un quart du tarif, et venant appuyer doucement un oreiller sur la tête du Lisa. Apple tentera alors de camoufler le Lisa 2 (fiabilisé et moins cher) sous l'appellation Macintosh XL, sans plus de succès.
Si le Lisa a fait un bide, il était certainement en avance sur son temps et son héritage se retrouvera par la suite au sein des produits Apple. Après avoir annoncé en 2018 que le code source de Lisa OS et de ses applications serait proposé sur son site, le Computer History Museum tient aujourd'hui parole et propose les fichiers adéquats à cette adresse.
Une machine révolutionnaire au tarif trop élevé
Le Lisa, officiellement pour Local Integrated Software Architecture, mais portant officieusement le nom de la fille de Steve Jobs, reprenait à son compte de nombreuses idées issues du projet Alto de Xerox qui avait fait forte impression sur Steve Jobs lors d'une démonstration. Le Lisa étrennera une interface utilisateur graphique (GUI), un puissant processeur Motorola 68 000 à 5 MHz épaulé par 1 Mo de RAM (une capacité monstrueuse pour l"époque, mais très coûteuse) et l'usage de la souris, mais son tarif fixé à 9 995 dollars (soit 'équivalent de près de 30 000 dollars de nos jours) ainsi que quelques soucis de fiabilité (le double lecteur de disquette 5,25 pouces de la première version était particulièrement récalcitrant) l'ont condamné à une carrière commerciale pour le moins décevante (Apple ira jusqu'à enterrer 2 700 machines afin de
libérerson inventaire).
Dans l'ombre du Macintosh
Apple s'est appuyée sur le succès de l'Apple II pour développer le Lisa en axant sa conception sur un marché professionnel (il permettra plus tard de développer des logiciels pour le Macintosh) qui a finalement préféré les ordinateurs IBM, plus accessibles financièrement. Après avoir quitté l'équipe du Lisa, Steve Jobs planchera sur le Macintosh, reprenant l'interface graphique, la souris, affichant fièrement un lecteur de disquette 3,5 pouces 128 ko de RAM, le tout pour environ un quart du tarif, et venant appuyer doucement un oreiller sur la tête du Lisa. Apple tentera alors de camoufler le Lisa 2 (fiabilisé et moins cher) sous l'appellation Macintosh XL, sans plus de succès.
Le code source du Lisa en accès libre
Si le Lisa a fait un bide, il était certainement en avance sur son temps et son héritage se retrouvera par la suite au sein des produits Apple. Après avoir annoncé en 2018 que le code source de Lisa OS et de ses applications serait proposé sur son site, le Computer History Museum tient aujourd'hui parole et propose les fichiers adéquats à cette adresse.