Notre prise en main (vidéo) de l'iMac Pro et nos premiers benchs !
Par Didier Pulicani - Publié le
Vous avez pu le voir si vous suivez Mac4Ever sur Instagram ou Snapchat (
Cela fait donc plusieurs jours que nous faisons subir à la machine toute une série de tortures, même si nous n'avons pour l'instant reçu que le modèle de base -déjà très puissant. Dans la vidéo ci-dessous, je vous propose déjà un tour d'horizon, au travers de belles images de sa nouvelle carrosserie, et également de nos premières impressions (puissance, bruit, 3D, retours d'utilisation...). J'ai d'ailleurs pris beaucoup de plaisir à monter le clip ci-dessous avec l'iMac Pro à 8 coeurs qui est décidément LA machine taillée pour l'édition vidéo sous Final Cut Pro
Notre modèle embarque un Xeon W-2140B, une puce à 8 coeurs dont les fréquences vont de 3,2GHz à 4,2Ghz en mode Turbo (sous conditions). Il est épaulé pour 32Go de RAM et 1To de SSD.
Un premier bench confirme que cette machine d'entrée de gamme parvient à fournir pratiquement les performances du Mac Pro 2013 (toujours en vente) le plus haut de gamme ! L'air de rien, en seulement 4 ans, le gap est assez fabuleux.
Certes, en mono-coeur, l'iMac 5k reste devant, notamment grâce à une fréquence de base bien plus élevée, mais notre
CineBench confirme ces excellents scores, faisant passer le Mac Pro d'entrée de gamme pour un véritable dinosaure...
Pour le moment, nous n'avons reçu que le modèle équipe de la Radeon Vega 56, une carte milieu de gamme sur PC (~500€ sur amazon) mais qui offre des performances tout à fait convenables. La question plutôt de savoir ce qu'elle fait dans une configuration à plus de 5000€, mais ça, c'est une autre histoire...
Comme prévu, sa fréquence est un peu en dessous des cartes du marché, avec seulement 1,25Ghz, contre 1,4 à 1,5Ghz en moyenne dans le commerce :
En OpenGL, sans réelle surprise, nous avons là l'un des GPU les plus puissants jamais intégrés sur Mac. Car malgré des performances théoriquement moins bonnes qu'une GeForce 1080Ti, l'optimisation des pilotes et des éditeurs tend à favoriser largement les modèles AMD. (Je suis quand-même surpris du score comparé de la Radeon 580 de l'iMac 5k avec ce programme, mais peut-être que les pilotes OpenGL de la génération Vega sont encore à parfaire...)
On retrouve ces excellentes perfs dans les jeux, où il devient enfin possible de jouer en 4k sur Mac à des fréquences raisonnables (40FPS sous Tomb Raider).
Enfin, petite déception (de taille) en OpenCL, où la 1080Ti de notre hackintosh atomise tout le monde. Attendons de voir les résultats de la Vega 64 pour se prononcer, mais il faut bien comprendre que le GPGPU est aujourd'hui très utilisé dans la plupart des applications professionnelles (FCP, Resolve, Adobe...) et qu'OpenCL reste encore minoritaire par rapport à CUDA (exclusif à Nvidia) malgré les efforts d'Apple :
Pour la première fois, Apple propose des SSD de 4To dans un Mac. Sur notre modèle d'entrée de gamme, nous avons donc droit à un SSD de 1To, ou plutôt un RAID de deux SSD de 512Go (non soudé, mais avec des connecteurs propriétaires).
Apple annonce des vitesses voisines de ce qu'on obtenait déjà dans les derniers iMac 5k, avec 3,3Go/s en écriture, 2,8Go/s en lecture. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, on retrouve à peu près ces chiffres sur notre modèle (3,3Go/s en écriture et 2,7Go/s en lecture) :
Avec une alimentation de 500W, un gros Xeon, des GPU AMD pas vraiment réputés économes en énergie, on s'attendait à avoir une machine non seulement bruyante mais aussi très chaude. Mais c'était sans compter sur le nouveau système de refroidissement d'Apple !
En effet, durant nos tests -particulièrement intensifs- jamais nous n'avons entendu les ventilateurs souffler comme sur un MacBook Pro 15" ou même un iMac 5k. L'iMac Pro est au contraire ultra-silencieux, et reste plutôt tiède à l'arrière. Evidemment, il faudra attendre de voir tout cela sur la version haut-de-gamme (avec un gros Xeon, un GPU gourmand etc.), mais pour le moment, on n'a jamais dépassé les 250/270W :
Evidemment, la machine souffre de l'air chaud, vous pouvez d'ailleurs entendre le ronronnement dans la vidéo ci-dessus. Mais le bruit reste à peine perceptible, assez comparable à celui des Mac Pro.
Après plusieurs jours passés à 100% sur la machine, on peut déjà dresser un premier bilan de cet iMac Pro d'entrée de gamme.
Par rapport à mon valeureux MacBook Pro 15" de 2016, il n'y a pas photo, l'utilisation quotidienne est bien plus agréable, surtout si vous utilisez des programmes très gourmands en ressource. Le montage de la vidéo (ci-dessus) s'est fait sans heurt et sans ralentissement, là où mon portable à souvent du mal à tenir la charge sur la durée, et tend alors à ralentir ses fréquences. Les temps de calcul sont facilement divisés par deux ou trois dans Final Cut Pro et si vous passez vos journée sur ce type d'application, on gagne vite de précieuses minutes, et la machine reste réactive à toute épreuve. Evidemment, la différence est moins significative si vous avez un iMac 5k très récent et bien boosté, par exemple.
J'ai été également ravi de voir qu'un iMac
Evidemment, en jouant avec une telle machine, on ne peut qu'avoir le sourire aux lèvre, tant il est jouissif de tester le
Sur un plan plus général, je trouve qu'Apple aurait pu profiter de cette génération
Si l'on fait abstraction de cette obsolescence inhérente aux iMac trop
Le nouvel iMac Pro
L'iMac Pro à la Fnac (5% adhérent)
Mac4Ever), l'iMac Pro est finalement arrivé sous le sapin de Mac4Ever, nous obligeant d'ailleurs à mettre le foie gras de côté quelques temps pour vous le faire découvrir en avant-première !
Cela fait donc plusieurs jours que nous faisons subir à la machine toute une série de tortures, même si nous n'avons pour l'instant reçu que le modèle de base -déjà très puissant. Dans la vidéo ci-dessous, je vous propose déjà un tour d'horizon, au travers de belles images de sa nouvelle carrosserie, et également de nos premières impressions (puissance, bruit, 3D, retours d'utilisation...). J'ai d'ailleurs pris beaucoup de plaisir à monter le clip ci-dessous avec l'iMac Pro à 8 coeurs qui est décidément LA machine taillée pour l'édition vidéo sous Final Cut Pro
Je vous propose également (sous la vidéo) quelques benchs plus détaillés.
CPU : la puissance d'un Mac Pro haut-de-gamme
Notre modèle embarque un Xeon W-2140B, une puce à 8 coeurs dont les fréquences vont de 3,2GHz à 4,2Ghz en mode Turbo (sous conditions). Il est épaulé pour 32Go de RAM et 1To de SSD.
Un premier bench confirme que cette machine d'entrée de gamme parvient à fournir pratiquement les performances du Mac Pro 2013 (toujours en vente) le plus haut de gamme ! L'air de rien, en seulement 4 ans, le gap est assez fabuleux.
Certes, en mono-coeur, l'iMac 5k reste devant, notamment grâce à une fréquence de base bien plus élevée, mais notre
petitiMac Pro est finalement très compétitif pour son prix plancher à 5499€.
CineBench confirme ces excellents scores, faisant passer le Mac Pro d'entrée de gamme pour un véritable dinosaure...
GPU : la meilleure carte graphique du moment (sur Mac)
Pour le moment, nous n'avons reçu que le modèle équipe de la Radeon Vega 56, une carte milieu de gamme sur PC (~500€ sur amazon) mais qui offre des performances tout à fait convenables. La question plutôt de savoir ce qu'elle fait dans une configuration à plus de 5000€, mais ça, c'est une autre histoire...
Comme prévu, sa fréquence est un peu en dessous des cartes du marché, avec seulement 1,25Ghz, contre 1,4 à 1,5Ghz en moyenne dans le commerce :
En OpenGL, sans réelle surprise, nous avons là l'un des GPU les plus puissants jamais intégrés sur Mac. Car malgré des performances théoriquement moins bonnes qu'une GeForce 1080Ti, l'optimisation des pilotes et des éditeurs tend à favoriser largement les modèles AMD. (Je suis quand-même surpris du score comparé de la Radeon 580 de l'iMac 5k avec ce programme, mais peut-être que les pilotes OpenGL de la génération Vega sont encore à parfaire...)
On retrouve ces excellentes perfs dans les jeux, où il devient enfin possible de jouer en 4k sur Mac à des fréquences raisonnables (40FPS sous Tomb Raider).
Enfin, petite déception (de taille) en OpenCL, où la 1080Ti de notre hackintosh atomise tout le monde. Attendons de voir les résultats de la Vega 64 pour se prononcer, mais il faut bien comprendre que le GPGPU est aujourd'hui très utilisé dans la plupart des applications professionnelles (FCP, Resolve, Adobe...) et qu'OpenCL reste encore minoritaire par rapport à CUDA (exclusif à Nvidia) malgré les efforts d'Apple :
SSD : Apple tient ses promesses
Pour la première fois, Apple propose des SSD de 4To dans un Mac. Sur notre modèle d'entrée de gamme, nous avons donc droit à un SSD de 1To, ou plutôt un RAID de deux SSD de 512Go (non soudé, mais avec des connecteurs propriétaires).
Apple annonce des vitesses voisines de ce qu'on obtenait déjà dans les derniers iMac 5k, avec 3,3Go/s en écriture, 2,8Go/s en lecture. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, on retrouve à peu près ces chiffres sur notre modèle (3,3Go/s en écriture et 2,7Go/s en lecture) :
Silence et puissance !
Avec une alimentation de 500W, un gros Xeon, des GPU AMD pas vraiment réputés économes en énergie, on s'attendait à avoir une machine non seulement bruyante mais aussi très chaude. Mais c'était sans compter sur le nouveau système de refroidissement d'Apple !
En effet, durant nos tests -particulièrement intensifs- jamais nous n'avons entendu les ventilateurs souffler comme sur un MacBook Pro 15" ou même un iMac 5k. L'iMac Pro est au contraire ultra-silencieux, et reste plutôt tiède à l'arrière. Evidemment, il faudra attendre de voir tout cela sur la version haut-de-gamme (avec un gros Xeon, un GPU gourmand etc.), mais pour le moment, on n'a jamais dépassé les 250/270W :
Evidemment, la machine souffre de l'air chaud, vous pouvez d'ailleurs entendre le ronronnement dans la vidéo ci-dessus. Mais le bruit reste à peine perceptible, assez comparable à celui des Mac Pro.
Un premier bilan (plutôt positif)
Après plusieurs jours passés à 100% sur la machine, on peut déjà dresser un premier bilan de cet iMac Pro d'entrée de gamme.
Par rapport à mon valeureux MacBook Pro 15" de 2016, il n'y a pas photo, l'utilisation quotidienne est bien plus agréable, surtout si vous utilisez des programmes très gourmands en ressource. Le montage de la vidéo (ci-dessus) s'est fait sans heurt et sans ralentissement, là où mon portable à souvent du mal à tenir la charge sur la durée, et tend alors à ralentir ses fréquences. Les temps de calcul sont facilement divisés par deux ou trois dans Final Cut Pro et si vous passez vos journée sur ce type d'application, on gagne vite de précieuses minutes, et la machine reste réactive à toute épreuve. Evidemment, la différence est moins significative si vous avez un iMac 5k très récent et bien boosté, par exemple.
J'ai été également ravi de voir qu'un iMac
5kpouvait enfin profiter de son magnifique écran en 3D sans fléchir. Evidemment, il faudra mieux utiliser OpenGL/DirectX sous Windows que sur macOS, mais nous avons enfin un GPU capable de faire de l'animation 3D en temps réel en 4k à 40/50FPS, et j'ai hâte de voir ce que le modèle Vega 64 a dans le ventre sur ce plan là.
Evidemment, en jouant avec une telle machine, on ne peut qu'avoir le sourire aux lèvre, tant il est jouissif de tester le
Mac le plus rapide du moment. Et pourtant, difficile d'oublier que cette machine restera figée dans le temps et que ses composants seront progressivement rendus obsolètes ces prochaines années. Dans 1 an, la Radeon Vega sera bien à la traine, et il est probable que les Xeon se fassent rapidement rattraper par les Core i7 à 6 coeurs prévus pour 2018 dans les iMac 5k. Une fois encore, il faudra donc taper dans le haut du panier pour ne pas être trop frustré d'ici 2 ou 3 ans seulement, en voyant les machines grand-public lui repasser devant, mais la facture risque d'être salée. Seule consolation, l'eGPU en Thunderbolt 3 devrait permettre de profiter de cartes graphiques plus récentes, encore faut-il que Final Cut Pro (et les autres) les prennent en charge et que les performances ne soient pas trop dégradées.
Sur un plan plus général, je trouve qu'Apple aurait pu profiter de cette génération
professionnellepour combler les manques de ce design vieux de 2012 : ports derrière la machine, prise jack du mauvais côté, pied trop
fixe. On se prenait même à rêver d'un Mac tactile, façon Surface Studio, avec un écran 21/9 comme ça devient le mode ces derniers mois. Apple a préféré rester consensuel, et l'on sent bien que la fougue du jeune Steve et de son copain Jony Ive n'animent plus réellement Apple aujourd'hui. Il faudra donc se consoler avec une nouvelle couleur -très réussie en passant, faute de réelles nouveautés extérieures.
Si l'on fait abstraction de cette obsolescence inhérente aux iMac trop
ferméset du
non-changementde design, cet iMac Pro restera -pour au moins 1 an- le Mac le plus puissant et le plus jouissif de tous les temps. Si vous n'avez pas l'habitude de faire évoluer vos configurations à travers les années, et que vous avez besoin de puissance sans attendre le Mac Pro
modulaire, alors cet iMac Pro ne devrait pas vous décevoir. Pour les autres, il semble plus sage d'attendre encore quelques mois... ou de se monter un petit hackintosh dans l'intervalle.
Le nouvel iMac Pro
L'iMac Pro à la Fnac (5% adhérent)