Adobe annonce (vraiment) la mort de Flash... en 2020 (Apple applaudit)
Par Didier Pulicani - Publié le
Souvent annoncée, jamais vraiment actée, la mort de Flash devrait intervenir en 2020, d'après Adobe.
L'éditeur n'avait jusque là jamais fourni de date précise pour l'arrêt de son plug-in, mais ce dernier sera retiré d'ici trois ans du web, après 20 ans de bons et loyaux services. Apple, Microsoft, Google, Facebook et Mozilla se sont engagé à ne plus distribuer le composant qui ne sera donc plus pris en charge par les navigateurs. Rappelons qu'en 2015, Adobe avait déjà largement amorcé son virage en encourageant ses clients à opter pour des solutions HTML5, laissant voir arriver une telle décision inéluctablement.
De son côté, Apple se félicite de la décision au travers d'un message publié sur le blog du WebKit, précisant que les utilisateurs de produits iOS s'étaient déjà habitués à vivre sans flash, et que le plug-in n'était plus installé par défaut sur Mac depuis 2010. A l'heure actuelle, le composant est même désactivé sur Safari, sauf action de l'utilisateur. Je vous invite d'ailleurs à lire la lettre publique de Steve Jobs, à qui l'on reprochait à l'époque de bloquer Flash dans iPhoneOS, le PDG justifiant avec vigueur sa décision controversée.
La mort de flash a été accélérée par plusieurs phénomènes : tout d'abord, la montée en puissance du mobile, pour lequel la vieille technologie de Macromedia (rachetée par Adobe en 2005) n'a jamais réussi à s'adapter. Ensuite, Flash a souffert de nombreux problèmes de sécurité, obligeant les navigateurs à le séquestrer dans un espace-mémoire dédié. Enfin, le HTML5 et WebGL ont largement supplanté les capacités technique de Flash, le rendant de facto inutile.
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L'éditeur n'avait jusque là jamais fourni de date précise pour l'arrêt de son plug-in, mais ce dernier sera retiré d'ici trois ans du web, après 20 ans de bons et loyaux services. Apple, Microsoft, Google, Facebook et Mozilla se sont engagé à ne plus distribuer le composant qui ne sera donc plus pris en charge par les navigateurs. Rappelons qu'en 2015, Adobe avait déjà largement amorcé son virage en encourageant ses clients à opter pour des solutions HTML5, laissant voir arriver une telle décision inéluctablement.
De son côté, Apple se félicite de la décision au travers d'un message publié sur le blog du WebKit, précisant que les utilisateurs de produits iOS s'étaient déjà habitués à vivre sans flash, et que le plug-in n'était plus installé par défaut sur Mac depuis 2010. A l'heure actuelle, le composant est même désactivé sur Safari, sauf action de l'utilisateur. Je vous invite d'ailleurs à lire la lettre publique de Steve Jobs, à qui l'on reprochait à l'époque de bloquer Flash dans iPhoneOS, le PDG justifiant avec vigueur sa décision controversée.
La mort de flash a été accélérée par plusieurs phénomènes : tout d'abord, la montée en puissance du mobile, pour lequel la vieille technologie de Macromedia (rachetée par Adobe en 2005) n'a jamais réussi à s'adapter. Ensuite, Flash a souffert de nombreux problèmes de sécurité, obligeant les navigateurs à le séquestrer dans un espace-mémoire dédié. Enfin, le HTML5 et WebGL ont largement supplanté les capacités technique de Flash, le rendant de facto inutile.
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