Slack est un outil de collaboration sorti il y a tout juste un an. Devenu rapidement populaire, il a permis à l'entreprise de lever 120 millions de dollars il y a quelques mois.
Les initiatives pour conquérir le coeur des dirigeants d'entreprises se multiplient ces derniers temps et entre Dropbox, Microsoft et Apple, Slack a réussi à se faire une place, sans que Stewart Butterfield, son CEO, ne comprenne vraiment la recette du succès : j'ai des avec mon équipe de relations presse quand je dis cela, mais j'ai n'en ai aucune idée affirme-t-il.
En revanche, l'homme sait ce qu'il veut faire de sa plateforme, et souhaite que chacun puisse se l'approprier pour avoir du plaisir à l'utiliser, et par la suite faire jouer le bouche à oreille. Slack permet à des équipes de collaborer en regroupant à un endroit les photos et vidéos nécessaires à un projet, des conversations instantanées et des documents issus de Dropbox ou de Google+.
Lorsqu'on lui parle de l'arrivée de Facebook sur le marché, Stewart Butterfield ne tremble pas et pense d'ailleurs que le réseau social n'arrivera pas à convaincre le monde professionnel : la marque Facebook ne convient pas au monde de l'entreprise estime-t-il. Quand je pense à nos plus gros clients (Comcast, Sony, Dell ou Airbnb), j'ai du mal à imaginer leurs équipes utiliser Facebook at Work.
Pour la suite, le CEO de Slack affirme vouloir continuer son chemin sans se soucier de ce que font ses concurrents : si nous nous attardons trop sur ce nos concurrents font et réagissons en conséquence, nous ne ferons pas les meilleurs choix pour nos clients affirme-t-il. Ces derniers devraient bientôt pouvoir utiliser le service hors ligne. Son équipe travaille en outre sur la performance de l'application mobile qui devrait recevoir une mise à jour prochainement : nous travaillons depuis 6 mois pour réécrire complètement les applications iOS et Android a-t-il expliqué.
