Google Traduction ne vous sera d'aucune aide pour trouver de la drogue
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Google Traduction, dont la dernière mise à jour disponible depuis hier permet de traduire à la volée les textes filmés avec la caméra de son smartphone et de voir s'afficher en direct les traductions lorsque l'on dicte ou saisit une phrase, ne doit visiblement être utilisée que dans un cadre assez précis, et toutes les discussions ne sont pas bonnes à avoir avec le service de la firme de Mountain View.
Amar Toor, journaliste américain installé à Paris depuis quelques années, n'hésite pas à saluer les performances de la nouvelle version de l'app, et estime que celle-ci lui aurait été d'un grand secours lors de son arrivée dans la capitale, bien que de quelques imperfections demeurent de temps à autre. Il prend en exemple l'emballage de sa baguette, qui une fois passé derrière l'objectif de son iPhone, s'affiche dans sa langue natale, à l'exception du mot
Mais outre ces déboires boulangers, le journaliste remarque surtout que certains sujets ne sont visiblement pas bien connus de l'application, notamment en ce qui concerne la drogue ou le sexe. Très innocemment, le traducteur comprend par exemple la phrase
Au cours de ses tests visiblement assez éclectiques, le journaliste a également remarqué que le traducteur reconnaissait automatiquement les citations bibliques et appliquait de lui-même les majuscules lorsque la situation s'y prêtait. Dans un tout autre registre, certains mots comme
Enfin, si Amar Toor avoue ne pas forcément représenter la cible idéale pour le traducteur de Google, il admet que le service peut être extrêmement pratique lorsque l'on est coincé sur un mot ou lorsque l'on visite un pays étranger, à condition toutefois de rester dans les clous !
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Amar Toor, journaliste américain installé à Paris depuis quelques années, n'hésite pas à saluer les performances de la nouvelle version de l'app, et estime que celle-ci lui aurait été d'un grand secours lors de son arrivée dans la capitale, bien que de quelques imperfections demeurent de temps à autre. Il prend en exemple l'emballage de sa baguette, qui une fois passé derrière l'objectif de son iPhone, s'affiche dans sa langue natale, à l'exception du mot
dansqui n'est simplement pas traduit, et celui de fournil, que l'app transforme en
provides(le terme correct aurait ici été
bakery).
Mais outre ces déboires boulangers, le journaliste remarque surtout que certains sujets ne sont visiblement pas bien connus de l'application, notamment en ce qui concerne la drogue ou le sexe. Très innocemment, le traducteur comprend par exemple la phrase
I have some weedpar
J'ai quelques mauvaises herbes, qui vous l'avez compris n'a qu'un rapport lointain avec l'intention exprimée par l'auteur. De même, la question
Can we get high ?, qui sous-entend généralement une invitation à fumer un p'tit oinj', est soudainement transformée en
Pouvons-nous prendre de la hauteur ?.
Au cours de ses tests visiblement assez éclectiques, le journaliste a également remarqué que le traducteur reconnaissait automatiquement les citations bibliques et appliquait de lui-même les majuscules lorsque la situation s'y prêtait. Dans un tout autre registre, certains mots comme
fucksont tout simplement censurés par l'app, qui remplace le terme par son initiale suivie d'astérisques. La traduction s'en trouve alors également biaisée, et la requête
shall we fuck ?devient ainsi
pouvons nous f** ?.
Enfin, si Amar Toor avoue ne pas forcément représenter la cible idéale pour le traducteur de Google, il admet que le service peut être extrêmement pratique lorsque l'on est coincé sur un mot ou lorsque l'on visite un pays étranger, à condition toutefois de rester dans les clous !
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