La co-fondatrice de Tinder lance une nouvelle app de rencontre où les femmes ont le pouvoir
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Si certains verront de nombreuses similitudes entre Bumble et Tinder, Whitney Wolfe affirme que ce n'est en aucun cas un
Tinder Bis, et que la ressemblance graphique entre les deux applications peut venir du fait qu'elle ait recruté Chris Gulczynski et Sarah Mick, deux designers qui ont aidé à créer le graphisme de Tinder.
Je sais ce que j'ai mis sur la table, et la meilleure façon pour moi de me le prouver, ainsi qu'à quiconque d'autre, c'est de recommencerdéclare-t-elle. Bumble n'est pas encore disponible en France.
Si dans un premier temps, la mécanique ressemble largement à Tinder : on swype à gauche ou à droite pour indiquer qu'une personne nous plait ou non, par la suite, Whitney Wolfe s'est concentrée sur l'expérience utilisateur proposée aux femmes. En effet, elles sont les seules à pouvoir faire le premier pas, et commencer une conversation pendant 24 heures. Passé ce délai, les conquêtes potentielles disparaissent, à moins qu'elles ne choisissent de donner 24 heures supplémentaires à leur prétendante préférée (une par jour) pour qu'elle entre en contact. De quoi pousser également les utilisateurs à échanger rapidement plutôt que de laisser des matchs en suspens pendant des jours. Pour les utilisateurs homosexuels, cette barrière sera levée et n'importe qui pourra faire le premier pas.
Dans cette aventure, Whitney Wolfe a reçu le soutien d'un investisseur russe et même si le marché des applications de rencontre est déjà très compétitif, elle pense pouvoir tirer son épingle du jeu grâce à l'environnement qu'elle propose à ses utilisateurs. Pour elle, ce serait un peu comme ouvrir un bar dans le centre de Manhattan, où tous les voisins proposent la même chose, mais faire en sorte de se différencier en créant un endroit où il y aurait tout le temps une
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