Rooms de Facebook vs Room : une mise à jour et un possible procès ?
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
À quelques jours d'intervalle, et Room : réseau social privé, rooms anonymes ont bénéficié d'une mise à jour, l'occasion de revenir sur le conflit qui oppose une petite startup française à Facebook.
Un mois après nous avoir présenté , une application qui permet de créer des salons dans lesquels les utilisateurs s'expriment anonymement (à ne pas confondre avec ), Facebook ajoute la possibilité de recevoir des notifications push lorsque quelqu'un poste dans un salon dans lequel on participe, et propose même de personnaliser les sonneries en fonction des membres. Un tableau de bord a également été ajouté pour savoir combien de temps les gens passent dans le salon et leur taux d'activité.
Quelques jours plus tôt, l'application française Room : réseau social privé, rooms anonymes, qui se base sur le même principe, recevait également une mise à jour permettant de rechercher des salons grâce à un hashtag et de partager une room sur les réseaux sociaux sans pour autant en donner la clé : les utilisateurs devront donc faire une demande au créateur et taper à la porte pour pouvoir rejoindre la conversation.
Dans sa communication, la startup française, qui a largement accusé Facebook d'avoir copié son concept, ne se gêne pas pour pointer du doigt les pratiques du réseau social américain. Si ce dernier exploite les données de ses utilisateurs, Franck-David Cohen, cofondateur de Room, que nous avons contacté, affirme que son application ne le fera jamais, et que son business model reposera entre autre, sur des salons payants pour des festivals ou des soirées d'envergure. Sans vouloir en dire plus, pour ne pas se faire copier par Facebook, l'homme affirme en tous cas vouloir faire en sorte que l'application reste gratuite pour les particuliers. Pour le moment, la startup n'en est de toutes façons pas à monétiser son service, et cherche plutôt à faire grossir sa base utilisateurs.
En octobre dernier, les responsables de la startup semblaient très remontés contre Facebook et déclaraient :
Un mois après nous avoir présenté , une application qui permet de créer des salons dans lesquels les utilisateurs s'expriment anonymement (à ne pas confondre avec ), Facebook ajoute la possibilité de recevoir des notifications push lorsque quelqu'un poste dans un salon dans lequel on participe, et propose même de personnaliser les sonneries en fonction des membres. Un tableau de bord a également été ajouté pour savoir combien de temps les gens passent dans le salon et leur taux d'activité.
Quelques jours plus tôt, l'application française Room : réseau social privé, rooms anonymes, qui se base sur le même principe, recevait également une mise à jour permettant de rechercher des salons grâce à un hashtag et de partager une room sur les réseaux sociaux sans pour autant en donner la clé : les utilisateurs devront donc faire une demande au créateur et taper à la porte pour pouvoir rejoindre la conversation.
Dans sa communication, la startup française, qui a largement accusé Facebook d'avoir copié son concept, ne se gêne pas pour pointer du doigt les pratiques du réseau social américain. Si ce dernier exploite les données de ses utilisateurs, Franck-David Cohen, cofondateur de Room, que nous avons contacté, affirme que son application ne le fera jamais, et que son business model reposera entre autre, sur des salons payants pour des festivals ou des soirées d'envergure. Sans vouloir en dire plus, pour ne pas se faire copier par Facebook, l'homme affirme en tous cas vouloir faire en sorte que l'application reste gratuite pour les particuliers. Pour le moment, la startup n'en est de toutes façons pas à monétiser son service, et cherche plutôt à faire grossir sa base utilisateurs.
En octobre dernier, les responsables de la startup semblaient très remontés contre Facebook et déclaraient :
aujourd’hui, ils nous empêchent clairement d’exister, ce comportement est un doigt d’honneur à l’entreprenariat et à la créativité. Ils affirmaient d'ailleurs envisager une action en justice. Aujourd'hui, l'entreprise s'est trouvé un avocat américain pour défendre ses intérêts ainsi que ceux de ses actionnaires et nous laisse entendre que nous en saurons plus
très bientôtsur la suite de cette affaire.