Graphismes : le Galaxy Note à la traine par rapport à l'iPhone 6 Plus
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Malgré son processeur huit coeurs et son écran ultra-haute résolution, les performances graphiques du nouveau Galaxy Note 4 de Samsung laisseraient à désirer, particulièrement lors de l'utilisation de jeux plus gourmands en ressources. Lors des habituels tests de benchmarks réalisés sur un panel des appareils les plus répandus, la dernière phablette de Samsung obtiendrait des résultats largement inférieurs à ceux des iPhone 6 et 6 Plus.
Plus marquant encore, le Note 4 ne parviendrait même pas à se hisser au niveau de l'iPhone 5s, sorti il y a pourtant plus d'un an. Ces résultats mettent en lumière les choix d'ingénierie très discutables opérés par Samsung dans la conception de son produit, et les possibles erreurs faites par le géant coréen en concevant ses nouvelles puces.
Il faut dire que depuis la présentation de l'iPhone 4 et de son écran Retina, Samsung n'a eu de cesse que de vouloir gagner à tous prix la
Un autre problème plus important encore a découlé de ce choix stratégique : en sortant de nouvelles tailles d'écran aussi souvent, Samsung semble avoir négligé les capacités de ses processeurs à prendre correctement en charge ces trop grandes résolutions. Le résultat est sans appel : sur un test 3D réalisé avec le moteur OpenGL ES 3.0, l'iPhone 6 Plus permet d'afficher 19 fps là où le Galaxy Note 4 avec son processeur Exynos tombe à seulement 10,5 fps.
En regardant de près les scores obtenus sur les premiers tests des phablettes de Samsung, il est assez évident que le constructeur a largement privilégié les chiffres présentés sur la fiche technique de l'appareil au lieu de se concentrer sur la véritable expérience de l'utilisateur. En un sens, les puces choisies par le coréen pour équiper ses smartphones pourraient en théorie être au niveau de celles des nouveaux iPhone 6 et 6 Plus, toutefois le surplus de pixels à alimenter annule complètement l'avantage technique de ces circuits. En d'autres termes, c'est un peu comme si l'on plaçait un moteur de sportive dans un camion de 40 tonnes, les promesses sont belles mais en réalité la machine est à peine capable d'avancer.
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Plus marquant encore, le Note 4 ne parviendrait même pas à se hisser au niveau de l'iPhone 5s, sorti il y a pourtant plus d'un an. Ces résultats mettent en lumière les choix d'ingénierie très discutables opérés par Samsung dans la conception de son produit, et les possibles erreurs faites par le géant coréen en concevant ses nouvelles puces.
Il faut dire que depuis la présentation de l'iPhone 4 et de son écran Retina, Samsung n'a eu de cesse que de vouloir gagner à tous prix la
guerre des specs, en faisant souvent passer les performances sur le papier devant l'expérience utilisateur. La multitude de tailles d'écrans dans la gamme du constructeur est d'ailleurs un exemple flagrant de l'obsession de Samsung de vouloir proposer
toujours mieuxque ce que conçoit la firme à la Pomme, quitte à en subir quelques revers négatifs. Finalement, les développeurs d'apps sur iOS ayant eu plus de temps pour adapter la résolution de leurs apps avant qu'une nouvelle taille d'écran ne vienne remplacer l'ancienne (tous les deux ans), ils ont pu se concentrer davantage sur les autres évolutions de leurs applications, comme l'amélioration de la stabilité et l'ajout de nouvelles fonctions, sans avoir à perdre trop de temps à tester les résultats sur une multitude de résolutions.
Un autre problème plus important encore a découlé de ce choix stratégique : en sortant de nouvelles tailles d'écran aussi souvent, Samsung semble avoir négligé les capacités de ses processeurs à prendre correctement en charge ces trop grandes résolutions. Le résultat est sans appel : sur un test 3D réalisé avec le moteur OpenGL ES 3.0, l'iPhone 6 Plus permet d'afficher 19 fps là où le Galaxy Note 4 avec son processeur Exynos tombe à seulement 10,5 fps.
En regardant de près les scores obtenus sur les premiers tests des phablettes de Samsung, il est assez évident que le constructeur a largement privilégié les chiffres présentés sur la fiche technique de l'appareil au lieu de se concentrer sur la véritable expérience de l'utilisateur. En un sens, les puces choisies par le coréen pour équiper ses smartphones pourraient en théorie être au niveau de celles des nouveaux iPhone 6 et 6 Plus, toutefois le surplus de pixels à alimenter annule complètement l'avantage technique de ces circuits. En d'autres termes, c'est un peu comme si l'on plaçait un moteur de sportive dans un camion de 40 tonnes, les promesses sont belles mais en réalité la machine est à peine capable d'avancer.
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