Interrogé sur l'environnement concurrentiel dans lequel il évolue, Robert Kyncl, directeur des opérations commerciales chez YouTube, s'est exprimé sur le positionnement de son entreprise par rapport à Facebook, ou à , et lance un message aux artistes mécontents.
Face aux efforts de Facebook pour promouvoir la vidéo au sein de son application, et au succès de la campagne virale qui a mené à la publication de tas d'IceBucketChallenge sur le réseau social, on pourrait croire que Youtube a de quoi s'inquiéter, mais selon Robert Kyncl, le marché de la vidéo en ligne est assez grand pour accueillir ces deux acteurs à la fois : nous ne cherchons pas spécialement la compétition. L'intérêt de Facebook dans la vidéo signifie simplement que nous nous trouvons dans un secteur très attractif. À l'avenir, il se peut que nous ayons une part de marché moindre, mais nous voulons rester les premiers en termes de revenus affirme-t-il.
En ce qui concerne ou la fonctionnalité vidéo d'Instagram, le directeur des opération commerciales de Youtube ne pense pas non plus avoir du retard, étant donné la moitié de son trafic provient déjà d'appareils mobiles, et que selon lui, les possibilités sont bien plus grandes sur sa plateforme : tout tourne autour du mobile, c'est un moyen de production, de visionnage ou de découverte estime-t-il.
Enfin, pour revenir sur la polémique qui a éclatée au début de l'été suite au refus de certains artistes de signer le nouvel accord proposé par Youtube, à l'aube du lancement de sa future offre musicale payante (et sans publicité), Robert Kyncl affirme que des négociations sont toujours en cours : nous avons le soutien de 95 % des acteurs de la musique dans cette affaire. Néanmoins, nous ne forçons personne à faire quoi que ce soit. Tout le monde est libre sur YouTube. Si vous n'êtes pas d'accord avec nos règles, vous avez aussi le choix de partir ! lance-t-il. Les artistes indépendants comme adele, Jack White ou Arctic Monkeys, sont donc prévenus. Reste à savoir si la Commission Européenne considérera cela comme un abus de position dominante.
