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Accusé de favoriser le cyberharcèlement, le fondateur de Secret se défend

Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le

Nous vous parlions en juillet dernier de , cette application qui permet de partager ses pensées avec son entourage. Si l'anonymat qui règne sur la plateforme libère la parole, il pousse également certains utilisateurs à se lâcher, ce que les responsables de la startup avouent avoir du mal à gérer.

Accusé de favoriser le cyberharcèlement, le fondateur de Secret se défend

Le système qu'une adolescente de 14 ans a développé pour limiter la propagation de messages haineux sur les réseaux sociaux pourrait bien servir à , puisque l'application fait régulièrement face à des dérapages. Si certains utilisent la plateforme pour partager leurs fantasmes, d'autres s'en servent pour régler leurs comptes.

Malheureusement avec ses 6 mois d'existence et son équipe de 20 employés, la startup est parfois dépassée par les événements, avoue Chrys Bader, cofondateur de l'entreprise, mais compte rectifier le tir : notre principal objectif est maintenant de rendre notre système de modération plus intelligent et rapide afin de réagir plus promptement aux comportements abusifs affirme-t-il. Son but étant d'éviter tout dérapage, notamment dans des milieux sensibles comme les lycées ou les collèges.

De son côté, Whisper - Partagez, Rencontrez, qui a déjà 2 ans d'existence et probablement une équipe de 120 modérateurs selon Chrys Bader, est déjà plus avancée sur la question. Elle a mis en place une plateforme baptisée Your Voice pour faire de la prévention sur les campus concernant la détresse que peuvent ressentir certains utilisateurs.



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