Le CEO de Snapchat aurait préféré que ses emails de jeunesse soient aussi éphémères
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Evan Spiegel a fait ses études à Stanford où il rencontré Robert Murphy, co-fondateur de Snapchat : chats entre ami·e·s, dans sa fraternité Kappa Sigma. A l'époque, même si le l'application était dans les tuyaux, puisqu'elle faisait partie d'un projet de classe de compères, Evan n'imaginait probablement pas que le service aurait autant de succès et que ses emails seraient rendus publics.
Les échanges en question sont dignes de l'image sulfureuse qu'on peut avoir des fraternités américaines (sachant qu'elles sont loin d'être toutes comme cela). Il est question de soirées avec des stripteaseuses, d'alcool à outrance et de
pratiques sexuelles douteuses, le tout dans un langage plus que familier :
J'espère qu'au moins six filles vous ont sucé la b**[ hier,
Est ce que je viens d'uriner sur Lily en faisant la cuillère ?,
Je croyais que le but c'était de tirer au lasertag sur les grosses filles ?. Rien de très glorieux pour Evan mais rien d'étonnant non plus pour un étudiant âgé de 18 et 22 ans.
Contacté par Business Insider, Evan Spiegel se dit bien entendu dévasté et regrette :
je suis bien entendu mort de honte et gêné que les emails stupides qui datent du temps où j'étais dans une fraternité aient été rendus publics. Je suis désolé de les avoir écrit et j'ai été débile. Ils ne reflètent en rien qui je suis aujourd'hui ni mes relations aux femmes.
Ironie du sort pour un homme qui dont l'entreprise est sensée protéger la vie privée de ses utilisateurs grâce à des messages éphémères. Comme quoi, mieux vaut faire attention à tout ce qu'on envoie, en particulier lorsqu'on est promis à un bel avenir.
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