Suite à l'échec du rachat de SFRpar Bouygues, de nombreuses voix s'élèvent pour pointer du doigt la fragilité de l'entreprise et sa probable acquisition par Free. Alors que l'opérateur doit publier ses résultats trimestriels cette semaine,[les syndicats craignent de nombreuses suppressions de postes pour faire des économies.
On parle de 1500 à 2000 licenciements sur 9000 employés au total, et ce, pour faire face à un recul du chiffre d'affaires de l'entreprise de 26% en deux ans (notamment en raison de l'arrivée de Free sur le marché), et d'une augmentation des coûts du 10%. Cependant, selon Alain Bernard, représentant de Force Ouvrière, rien ne devrait être annoncé avant les élection européennes pour des questions politiques.
Bouygues Telecom pourrait également en profiter pour simplifier son offre et suivre le modèle de Free pour mettre en valeur son réseau 4G : nous avons le plus grand réseau 4G, mais le chiffre d'affaires le plus faible des trois opérateurs historiques. Cherchez l'erreur !, affirme Azzam Ahdab, représentant CFDT, qui déplore la stratégie marketing de l'entreprise qui n'aurait pas assez mis en avant cet atout.
D'autre part, Bouygues Telecom devrait également réduire ses investissements alors même qu'Arnaud Montebourg milite pour le déploiement du très haut débit dans l'hexagone.
